Principaux renseignements
- Le Service néerlandais de la sécurité routière (RDW) ne se laissera pas influencer par les campagnes de pression menées par les partisans de Tesla qui plaident en faveur de l’approbation du logiciel « Full Self-Driving » (FSD).
- Le RDW souligne que la sécurité est sa priorité absolue.
- Malgré les déclarations précédentes, le FSD nécessite toujours la présence d’un conducteur humain.
Le RDW, l’autorité néerlandaise chargée de la sécurité routière, appelle les partisans de Tesla à cesser leurs tentatives d’influencer la décision relative à l’approbation de la technologie « Full Self-Driving » (FSD) de Tesla. Le RDW souligne que ces pressions n’auront aucune incidence sur la décision finale.
Sécurité : priorité absolue
L’agence reconnaît avoir reçu un flot de messages de particuliers plaidant en faveur de l’homologation du système de conduite avancé de Tesla, mais souligne que ces communications mobilisent un temps et des ressources précieux.
La RDW réaffirme que la sécurité routière reste sa préoccupation première et que l’homologation ne sera accordée que lorsqu’il aura été démontré sans ambiguïté que la technologie répond aux normes de sécurité néerlandaises strictes applicables aux véhicules.
Tesla avait précédemment annoncé sur les réseaux sociaux que le RDW s’engagerait à accorder l’homologation nationale pour le FSD en février 2026. Le RDW a toutefois rapidement démenti cette affirmation et déclaré qu’aucune garantie ou promesse de ce type n’avait jamais été faite.
Intervention humaine requise
À l’heure actuelle, les Tesla vendues avec le FSD nécessitent toujours la présence d’un conducteur humain capable d’intervenir à tout moment. Malgré les promesses faites précédemment par Elon Musk de transformer les Tesla existantes en véhicules entièrement autonomes grâce à des mises à jour logicielles, cette fonctionnalité n’a pas encore été mise en œuvre. Tesla annonce désormais que les futures mises à jour nécessiteront des modifications tant matérielles que logicielles.
Robotaxis
Bien que Tesla mène des projets pilotes avec un service de covoiturage Robotaxi dans certaines régions, notamment au Texas, ces services font encore appel à des conducteurs ou des superviseurs humains qui conduisent les véhicules ou interviennent manuellement si nécessaire. Musk s’est fixé l’objectif ambitieux de ne plus avoir besoin de conducteurs humains pour la flotte de Robotaxi à Austin, au Texas, d’ici la fin 2025.
Dans le même ordre d’idées, la National Highway Traffic Safety Administration américaine a ouvert en octobre une enquête sur les véhicules Tesla équipés du FSD, à la suite de signalements faisant état d’infractions routières généralisées liées à l’utilisation du système. (uv)
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