Principaux renseignements
- Les autorités françaises ont perquisitionné les bureaux de Nestlé dans le cadre d’une enquête sur les pratiques en matière d’eau embouteillée.
- L’association de consommateurs Foodwatch a accusé Nestlé Waters d’utiliser des techniques non autorisées pour dissimuler des bactéries et des pesticides
Les autorités françaises, en particulier la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), ont effectué une perquisition dans les bureaux de Nestlé en France. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une enquête en cours sur les pratiques de production d’eau minérale embouteillée de la société. Nestlé, le géant suisse de l’alimentation et des boissons, a confirmé la perquisition et a déclaré qu’il coopérait pleinement avec les autorités.
L’enquête porte sur des allégations selon lesquelles Nestlé aurait utilisé des systèmes de filtration non autorisés dans la production de marques populaires telles que Perrier et Contrex. Un tribunal de Paris a ouvert une enquête judiciaire à la suite des accusations de Foodwatch, un groupe de défense des consommateurs.
Techniques non autorisées pour filtrer l’eau
Foodwatch allègue que Nestlé Waters a utilisé des techniques de microfiltration non autorisées pour dissimuler les bactéries et les résidus de pesticides dans son eau embouteillée. Ils ont fait valoir que cette pratique violait la réglementation française régissant l’eau minérale naturelle.
Nestlé Waters France a précédemment défendu son utilisation de la microfiltration, affirmant qu’il s’agit d’une méthode standard de l’industrie utilisée depuis des années pour garantir la sécurité du produit tout en préservant la teneur en minéraux naturels de l’eau. (em)

