Principaux renseignements
- Talisman Sabre, organisé par l’Australie, est le plus grand exercice militaire jamais organisé dans le pays.
- Plus de 35 000 personnes de 19 pays y participent, démontrant ainsi la coopération internationale.
- L’exercice utilise des armes modernes telles que les HIMARS et souligne l’engagement de l’Australie en faveur de la sécurité régionale.
Pendant trois semaines, l’Australie accueille l’exercice Talisman Sabre, les plus grands jeux de guerre militaires jamais organisés dans le pays. Plus de 35 000 personnes de 19 pays y participent, y compris des alliés tels que les États-Unis, le Canada, le Japon et la Corée du Sud. Cette année, l’exercice, qui a débuté en 2005 sous la forme d’un effort conjoint entre l’Australie et les États-Unis, est élargi. Les opérations Talisman Sabre dépasseront les frontières de l’Australie et s’étendront pour la première fois à la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Surveillance chinoise
Alors que la Malaisie et le Viêt Nam participent en tant qu’observateurs, il est prévu que des navires de surveillance chinois suivent les exercices, à l’image de leur présence lors des exercices précédents. Le ministre australien de la Défense, Pat Conroy, a reconnu cette attente. Il a déclaré que l’Australie adapterait donc sa conduite des exercices tout en surveillant les activités chinoises autour du pays.
L’importance de l’armement moderne a été soulignée lors d’un exercice de tir réel présentant le système de roquettes d’artillerie à haute mobilité (HIMARS). Le brigadier Nick Wilson a souligné le rôle du HIMARS dans une « stratégie de déni » plus large visant à protéger la région indo-pacifique. Les principaux dirigeants australiens, dont le gouverneur général et le chef de la défense, ont assisté à la démonstration.
Alliance de défense avec les États-Unis
L’exercice souligne la forte coopération de l’Australie avec les États-Unis en matière de défense. Il a lieu juste un jour après le début de la visite du Premier ministre Anthony Albanese en Chine. Bien que M. Albanese ait déclaré qu’il n’aborderait pas le sujet de la surveillance chinoise avec le président Xi Jinping, il a réitéré sa promesse de défendre les intérêts nationaux de l’Australie.
Les récents investissements de l’Australie dans les systèmes de missiles soulignent l’importance qu’elle accorde à la sécurité régionale. Une part importante de cette allocation de 74 milliards de dollars australiens (41 milliards d’euros) est destinée à l’achat d’unités HIMARS auprès de Lockheed Martin. L’Australie a déjà reçu deux systèmes en avril.
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