Principaux renseignements
- L’Australie et la Nouvelle-Zélande renforcent leur collaboration en matière de défense en raison de l’instabilité mondiale croissante et des préoccupations en matière de sécurité.
- Les deux pays donneront la priorité aux achats conjoints afin de renforcer l’interopérabilité et d’améliorer leur capacité à dissuader les menaces potentielles.
- Les deux pays cherchent à équilibrer des liens économiques forts avec la Chine tout en abordant les tensions régionales.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande renforcent leur collaboration en matière de défense et d’économie dans un contexte d’instabilité mondiale accrue. Les dirigeants des deux pays reconnaissent que le monde est confronté à un paysage sécuritaire exceptionnellement difficile et imprévisible.
Les Premiers ministres Anthony Albanese (l’Australie) et Christopher Luxon (Nouvelle-Zélande) ont souligné l’importance d’une coopération militaire plus étroite, y compris des efforts conjoints en matière d’approvisionnement. Cette interopérabilité renforcée permettra aux deux nations de sauvegarder plus efficacement leurs intérêts communs et de dissuader les menaces potentielles.
Menaces émergentes
La déclaration souligne les inquiétudes suscitées par une série de menaces émergentes, notamment l’ingérence étrangère, l’espionnage, les moyens de pression économiques, la cyberactivité malveillante et la criminalité transnationale. Les deux pays sont aux prises avec la présence militaire croissante de la Chine, qui représente en même temps leur principal partenaire commercial. Ils cherchent également à équilibrer cette relation complexe avec l’alliance de longue date avec les États-Unis, qui vise à freiner l’expansion de la Chine dans la région Asie-Pacifique.
Lors de leur rencontre à Queenstown, en Nouvelle-Zélande, Albanese et Luxon ont exprimé des inquiétudes communes quant à la détérioration de l’ordre mondial et à la volatilité croissante du système international. Ils se sont engagés à aligner les normes commerciales et à explorer les efforts de collaboration pour réformer l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Les dirigeants ont souligné la nécessité d’une OMC revitalisée, capable de relever les défis commerciaux contemporains, d’établir de nouvelles règles et d’appliquer efficacement les réglementations existantes par le biais de son mécanisme de règlement des différends. (jv)

