Assuralia met en garde contre le fait que le doublement de la taxe sur les valeurs mobilières affecte également les petits investisseurs

Les partis de l’Arizona sont parvenus lundi matin à un accord sur le budget pluriannuel. Cet accord prévoit le doublement de la taxe sur les valeurs mobilières. Les décideurs politiques sont convaincus que cette intervention touchera les épaules les plus solides, mais l’association faîtière des assureurs Assuralia n’est pas de cet avis.


Principaux renseignements

  • Assuralia prévient que le doublement de la taxe sur les valeurs mobilières touchera également les investisseurs qui ne disposent pas d’un patrimoine d’un million d’euros.
  • Le capital investi dans les assurances de la branche 23 est placé sur le compte-titres de l’assureur qui gère le fonds.
  • Comme les personnes physiques, l’assureur doit payer une taxe sur les titres, de sorte que la facture retombe finalement sur les preneurs d’assurance.

Contexte : Le gouvernement fédéral a conclu un accord au début de la semaine de travail pour assainir 9,2 milliards d’euros d’ici 2029.

  • L’accord consiste en un ensemble de mesures qui, selon le Premier ministre Bart De Wever (N-VA), toucheront toutes les couches de la population. « Tout le monde va le ressentir », a-t-il déclaré aux médias lundi.
  • L’accord prévoit une augmentation des taxes sur les billets d’avion et le gaz naturel, ainsi qu’une nouvelle taxe sur les banques. Les investisseurs fortunés devront également payer une contribution supplémentaire. La taxe sur les titres passera de 0,15 à 0,3 pour cent. Cette taxe s’applique aux comptes-titres dont la valeur moyenne est supérieure à 1 million d’euros.

Dans l’actualité : Cette dernière intervention n’est pas du goût d’Assuralia. La fédération des assureurs avertit que le doublement annoncé de la taxe sur les titres touchera également les petits investisseurs.

  • Il s’agit en l’occurrence des investisseurs qui ont une assurance de la branche 23 dans leur portefeuille. « Le problème majeur est que la taxe sur les valeurs mobilières touche également les petits épargnants qui investissent via une telle assurance placement, même s’ils ne disposent pas d’un compte-titres de plus d’un million d’euros », constate Hein Lannoy, administrateur délégué d’Assuralia.
  • L’argent investi par les investisseurs aboutit sur le compte-titres de l’assureur qui gère le fonds. Et celui-ci contient généralement plus d’un million d’euros. « Comme la taxe sur les valeurs mobilières est due tant par les personnes physiques que par les personnes morales, l’assureur est taxé sur l’ensemble des actifs du fonds, même s’il s’agit d’une collection de nombreux petits investisseurs », précise le haut dirigeant. « Ce sont les petits investisseurs qui finissent par payer cette taxe.

Augmentation de la taxe sur les assurances

Ceci est également le cas : Le secteur de l’assurance réagit également avec déception à l’augmentation de la taxe d’assurance de 9,25 pour cent à 9,6 pour cent.

  • Assuralia craint que cette hausse de la taxe n’augmente encore le seuil d’accès à une assurance adéquate pour les familles.
  • « À une époque où les risques tels que les dégâts causés par les tempêtes, les incendies ou les problèmes de santé augmentent, il est crucial que l’assurance reste accessible », a déclaré M. Lannoy.
  • En attendant, le PDG d’Assuralia espère que le gouvernement investira les recettes supplémentaires générées par cette augmentation de taxe dans une solution durable et solide pour faire face aux catastrophes naturelles. « Nous le préconisons depuis des années : c’est la seule manière de protéger durablement les citoyens, par le biais de l’assurance incendie, contre les conséquences des dommages liés au climat », a déclaré M. Lannoy.

Augmentation de la taxe sur les banques

Zoom arrière : L’accord budgétaire ne prévoit pas seulement une augmentation de la taxe pour les assureurs. Le gouvernement De Wever a imposé une taxe bancaire supplémentaire de 150 millions d’euros aux banques. La fédération bancaire Febelfin a réagi furieusement à cette décision hier.

  • « Avec cette augmentation significative de la taxe bancaire, le gouvernement frappe à nouveau un seul secteur, alors que les banques jouent un rôle crucial dans le soutien aux familles, aux entreprises et à l’économie belge dans son ensemble », a déclaré la fédération. « En outre, cette augmentation de la taxe va à l’encontre des objectifs de la Commission européenne en matière de compétitivité et d’investissements économiques nécessaires.

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