Alors qu’Instagram a récemment déclaré tester un dispositif similaire à TikTok en France et en Allemagne,YouTube ambitionne également de se faire une place sur le marché des vidéos courtes. La plateforme américaine vient d’annoncer qu’elle comptait tester une nouvelle fonctionnalité qui permettrait aux utilisateurs de monter des vidéos de 15 secondes.
En avril dernier, le journal The information affirmait que la filiale de Google planchait sur une fonctionnalité similaire à celle offerte par l’application TikToK. Devenue incontournable sur les réseaux sociaux depuis le début de la pandémie, la plateforme chinoise de vidéos courtes a le vent en poupe, si bien que son engouement pousse ses concurrents à s’aligner. ‘Nous testons actuellement de nouvelles options sur notre plateforme, en ce compris une fonctionnalité qui permettrait à notre communauté de créateurs d’enregistrer facilement plusieurs clips depuis notre application, qu’ils pourraient ensuite télécharger en vidéo’, a déclaré YouTube dans ses notes de recherches, selon TechCrunch.
La filiale de Google n’a pas encore dévoilé le nom de sa nouvelle fonctionnalité. Elle est actuellement disponible sur Android et sur iOS mais seules les personnes sélectionnées pour la phase test auront accès à l’option. Le principe restera donc le même: chaque utilisateur pourra filmer plusieurs clips en actionnant un bouton d’enregistrement. YouTube fusionnera ensuite tous les extraits pour en faire une vidéo courte de 15 secondes. ‘Si vous êtes sélectionnés pour participer à l’expérience, un bouton « créer une vidéo » s’affichera dans l’application. Il vous suffira d’appuyer et de maintenir le bouton pour enregistrer votre premier clip, puis de relâcher pour arrêter l’enregistrement de ce clip’, déclare YouTube, qui n’a pas communiqué d’informations supplémentaires sur les modalités de sa nouvelle fonctionnalité.
La concurrence sera-t-elle rude pour TikTok, qui enregistre des chiffres record depuis le début de la pandémie? À l’inverse d’Instagram et de YouTube, la plateforme chinoise ne dispose pas encore d’un dispositif de monétisation pour sa communauté de créateurs, une ‘faille’ qui pourrait peut-être profiter aux filiales respectives de Facebook et Google. Il ne reste donc plus qu’à savoir si les utilisateurs seront séduits par ces alternatives.