Apple est assise sur des réserves de trésorerie d’environ 250 milliards $, rapporte le Wall Street Journal. À titre de comparaison, ce montant est équivalent au PIB de pays tels que le Chili, la Finlande et l’Irlande.
Apple est assise sur des réserves de trésorerie d’environ 250 milliards $, rapporte le Wall Street Journal. À titre de comparaison, ce montant est équivalent au PIB de pays tels que le Chili, la Finlande et l’Irlande.
Les réserves de trésorerie des grandes sociétés technologiques américaines sont une préoccupation des gouvernements américains, parce que l’argent est souvent thésaurisé à l’étranger. Le nouveau gouvernement Trump devrait bientôt annoncer des réformes fiscales visant à in citer le rapatriement d’une grande partie de ces réserves aux États-Unis.Selon le Wall Street Journal, au cours des 3 deniers mois de l’année 2016, Apple augmentait toutes les heures ses réserves d’environ 3,6 millions $ de cash.
L’ingénierie financière est présage de stagnation et de populisme.
Il y a plus d’un an, le Financial Times avait déjà sonné l’alarme concernant les énormes quantités de liquidités que de grandes entreprises américaines détiennent à l’étranger :
« L’activité des entreprises de « Corporate America » ne consiste plus à faire des affaires, mais de la finance. De nos jours, les firmes américaines gagnent plus d’argent que jamais simplement en déplaçant leur argent, gagnant plus de 5 fois leur chiffre d’affaires uniquement au moyen d’activités financières telles que le trading, l’optimisation fiscale, et la vente de services fiannciers, qu’elles n’avaient pu en gagner au cours de la post-guerre ».
Les entreprises de haute technologie ne se contentent pas de dominer notre vie quotidienne, elles dominent aussi les marchés financiers. Aujourd’hui les compagnies aériennes gagnent plus en spéculant sur les prix du pétrole qu’en transportant des passagers. Les compagnies pharmaceutiques, qui ont supprimé plus de 150 000 emplois depuis 2008 – principalement dans la recherche et le développement – se concentrent aujourd’hui sur les techniques de « comptabilité créative ».Rien de tout ceci n’est bon pour l’économie, écrivait le journal. Plusieurs études indiquent que non seulement, l’accent mis sur l’ingénierie financière freine la croissance, mais aussi que l’ingénierie financière détruit la valeur des entreprises à long terme.
« Les entreprises américaines qui n’ont pas investi dans la croissance réelle et sous-jacente et l’innovation sont plus susceptibles de plonger alors que la pression sur les bénéfices d’entreprises s’accroît. La conséquence sera plus de stagnation économique – et plus de populisme politique », prédisait le journal en mai 2016.