Microsoft et Apple ont discuté de la vente de Bing en 2020. Apple avait alors des plans pour remplacer Google comme moteur de recherche par défaut sur ses appareils.
Dans l’actualité. En 2020, Microsoft et Apple ont évoqué la possibilité d’acquérir Bing. Mais ces discussions ont rapidement tourné court, rapporte l’agence de presse Bloomberg.
- Les discussions concernant le passage à Bing en dehors des États-Unis n’ont pas non plus abouti.
- Les revenus tirés de l’accord avec Google sont la principale raison pour laquelle Apple n’a finalement pas vu l’intérêt d’acquérir Bing.
Zoom arrière. Entre 2013 et 2017, Apple et Microsoft avaient un accord selon lequel Bing alimentait les résultats de recherche sur Siri et Spotlight. Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, et le PDG d’Apple, Tim Cook, ont contribué à la mise en place de cet accord.
Microsoft aurait subi des milliards de dollars de pertes
Zoom avant. Une fois l’accord terminé, Microsoft a tenté de faire de Bing le moteur de recherche par défaut de Safari.
- Mais comme Bing était beaucoup plus petit que Google, Microsoft « aurait dû offrir à Apple un pourcentage beaucoup plus important de ses revenus que Google ».
- Pour Microsoft, cela aurait signifié qu’il aurait dû initialement accepter des milliards de pertes pour rendre l’accord possible.
- Néanmoins, l’idée a été présentée au conseil d’administration de Microsoft. Il y a été discuté de la manière d’expliquer l’éventuelle transaction aux actionnaires.
- Cependant, Apple a décidé de s’en tenir à Google et a même étendu l’accord à Siri et Spotlight.
De 4 à 7 milliards de dollars par an
Il est clair qu’Apple a accordé plus d’importance aux revenus tirés de l’accord avec Google qu’à la capacité de Bing à concurrencer Google.
- Ces revenus se situaient déjà entre 4 et 7 milliards de dollars par an d’ici 2020.
- Apple n’a pas non plus jugé nécessaire de développer son propre outil de recherche « parce que Google est clairement la meilleure option ».
- Cette approche diffère de celle adoptée par l’entreprise dans d’autres domaines, où elle est en concurrence avec Google sur les logiciels de cartographie et les assistants vocaux, par exemple.
(JM)