Principaux renseignements
- Les employés seraient surveillés sur leurs appareils personnels.
- L’entreprise est accusée de supprimer les dénonciations et de limiter les discussions sur les salaires et les conditions de travail.
- Apple nie ces allégations, affirmant qu’elle respecte les droits des travailleurs.
Un procès intenté en Californie affirme qu’Apple viole les droits des employés en surveillant les appareils personnels et en mettant en œuvre des politiques trop restrictives sur le lieu de travail. Le plaignant, Amar Bhakta, employé dans la publicité numérique, affirme qu’Apple exige de ses employés qu’ils installent un logiciel leur donnant accès à des données privées telles que des courriels, des photos et des dossiers médicaux à partir de leurs appareils personnels.
Au-delà de la surveillance des appareils, le procès accuse Apple de supprimer les dénonciations et de limiter les discussions sur les salaires et les conditions de travail. Les employés auraient reçu pour instruction de modifier leurs profils professionnels et d’éviter les discours publics, comme la participation à des podcasts. L’affaire s’appuie sur la loi californienne Private Attorneys General Act, qui permet aux employés de poursuivre leurs employeurs pour des violations du code du travail de l’État, une partie des pénalités étant reversée à l’employé qui intente l’action en justice.
Réponse d’Apple et défis en cours
Apple nie ces allégations, affirmant que ses politiques sont conformes aux droits des travailleurs et que les employés sont formés à leurs protections juridiques. Toutefois, cette action en justice vient s’ajouter aux problèmes juridiques et de réputation déjà rencontrés par Apple. Le National Labor Relations Board (NLRB) des États-Unis a accusé l’entreprise d’imposer des règles illégales en matière de confidentialité et de médias sociaux qui porteraient atteinte aux droits des travailleurs de se syndiquer et de discuter librement des problèmes liés au lieu de travail.
Inquiétudes plus larges
En outre, Apple a fait l’objet de poursuites pour discrimination fondée sur le sexe, alléguant des disparités salariales systémiques à l’encontre des employées, en particulier dans les fonctions techniques. Bien qu’Apple nie avoir commis des actes répréhensibles, les critiques affirment que ces pratiques peuvent être le signe d’une tendance plus large à la suppression de la transparence et de la responsabilité. Malgré ces difficultés, la syndicalisation se développe chez Apple. Des négociations fructueuses dans le Maryland et l’Oklahoma ont abouti à des accords historiques qui améliorent les conditions de travail et les salaires des employés du commerce de détail.
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