Année ‘historique’ pour la biotech Galapagos grâce au méga deal avec Gilead

La société de biotechnologie belgo-néerlandaise Galapagos a réalisé un chiffre d’affaires 2019 nettement plus élevé que l’année précédente, principalement grâce à l’accord d’un milliard de dollars conclu avec son partenaire industriel américain Gilead Sciences.

Les recettes ont plus que doublé pour atteindre 895,9 millions d’euros. Le bénéfice s’élève lui à 149,8 millions d’euros, contre une perte nette de 29,3 millions un an plus tôt. Ces chiffres expliquent pourquoi le CEO de Galapagos, Onno van de Stolpe, qualifie 2019 ‘d’année historique’.

La société a grandement bénéficié de l’accord de coopération conclu avec Gilead en juillet dernier. Les Américains ont déliés les cordons de la bourse pour avoir accès aux programmes de recherche et aux programmes cliniques de Galapagos, ce qui a permis à l’entreprise de disposer de beaucoup d’argent pour étendre et accélérer ses activités de recherche et de développement. Aujourd’hui, Galapagos dispose de 5,8 milliards d’euros.

Avec cet argent frais, l’entreprise prévoit de mener plus de 80 essais cliniques. ‘Par conséquent, nous continuons à élargir notre large éventail de candidats médicaments cliniques avec de nouveaux mécanismes d’action dans des domaines où les besoins médicaux non satisfaits sont élevés’, déclare Galapagos dans un communiqué.

Depuis le début de l’année dernière, l’action Galapagos a connu une forte croissance à la bourse d’Amsterdam en raison de l’optimisme suscité par la biotech et de résultats de recherche favorables.

Selon les analystes, 2020 sera une année importante pour Galapagos, car l’approbation du rhumatoïde ‘filgotinib’ est attendue en Europe, au Japon et aux États-Unis.

1.600 nouveaux emplois attendus dans le secteur

L’association sectorielle flamande, flanders.bio, a également fait savoir ce vendredi que 1.600 nouveaux emplois devraient être créés dans le domaine des biotechnologies au cours de cette année, malgré la récente annonce de suppression de centaines d’emplois chez GSK.

Et cette tendance à l’embauche devrait se poursuivre les années suivantes, souligne flanders.bio, notamment en raison de l’ouverture de nouveaux sites par les grands groupes Galapagos et UCB.

L’association craint cependant que la pénurie de personnel qualifié en Belgique ne permette pas de répondre pleinement à cette demande de main-d’œuvre.

L’Echo précise dans son édition de ce jour que la Wallonie peut s’attendre à 2.400 nouveaux emplois dans ce secteur, pour ces trois prochaines années.

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