Airbnb supprime 65 000 locations de vacances sans licence en Espagne


Principaux renseignements

  • Après des poursuites judiciaires du ministère espagnol, Airbnb a supprimé environ 65 000 locations de vacances sans permis.
  • Le ministère continuera à identifier et à signaler les annonces illégales sur d’autres plateformes numériques.
  • L’Espagne vise à répondre aux préoccupations concernant le tourisme excessif et l’augmentation des coûts du logement par le biais de ces mesures de répression.

À la suite d’une action en justice engagée par le ministère espagnol des droits sociaux, de la consommation et de l’agenda 2030, Airbnb a supprimé de sa plateforme environ 65 000 annonces de location de vacances sans licence. Le ministère, dirigé par Pablo Bustinduy, avait demandé à plusieurs reprises le retrait de ces annonces, et la justice s’est finalement rangée à l’avis du ministère.

Airbnb supprime les annonces sans licence

L’unité d’analyse des consommateurs a ensuite identifié 54 728 autres annonces dépourvues du numéro d’enregistrement officiel obligatoire, requis depuis le 1er juillet. Ces informations seront transmises à Airbnb, qui sera invité à se conformer à la loi en procédant à des corrections ou à des suppressions. Le fichier numérique compilé par l’unité comprend des détails sur chaque annonce, tels que le type de logement (chambre ou logement complet), la situation géographique et les informations sur l’hôte.

La lutte contre les locations de vacances illégales

Le ministre Bustinduy a toujours souligné son engagement à faire respecter la loi et à sauvegarder le droit constitutionnel au logement, en donnant la priorité à ce droit plutôt qu’aux intérêts financiers des multinationales. L’Unité d’analyse des consommateurs poursuivra ses efforts pour identifier et signaler les annonces illégales potentielles sur diverses plateformes numériques spécialisées dans les locations touristiques.

La répression de l’Espagne contre les locations de vacances à court terme s’étend au-delà d’Airbnb et englobe des plateformes telles que Booking.com. Cette initiative plus large vise à répondre aux préoccupations concernant le tourisme excessif et l’augmentation du coût du logement, des questions fréquemment soulevées par les résidents espagnols. Malgré les contestations juridiques d’Airbnb, qui a remis en cause l’autorité du ministère, et l’absence de liste concrète des annonces non conformes, le retrait de ces annonces démontre l’engagement du gouvernement à faire respecter la réglementation sur le marché de la location de courte durée. (uv)

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