Les Jeux Olympiques de Paris font fuir en masse les voyageurs internationaux ordinaires de la France. Air France craint ainsi de perdre environ 200 millions d’euros de revenus.
Dans l’actualité : On pourrait penser qu’Air France peut tirer profit des Jeux Olympiques, mais c’est le contraire qui se produit.
- Depuis juin, on observe un effet négatif sur les vols entrants et sortants d’Air France et de sa société sœur Transavia.
- Le groupe mère Air France-KLM voit deux explications : de nombreux touristes classiques évitent la France, tandis que de nombreux Français préfèrent rester dans leur pays pour l’événement sportif cette année.
Un coup dur pendant la haute saison
Calculé : Air France craint un impact négatif d’environ 200 millions d’euros.
- L’impact négatif sur le deuxième trimestre est de 40 millions d’euros de revenus en moins que d’habitude.
- Mais le plus gros coup est encore à venir, car les Jeux, qui ont commencé mercredi, se déroulent jusqu’au 11 août, en plein troisième trimestre. Cela affectera surtout les vols au départ de la France, selon le groupe aérien.
- Du 28 août au 8 septembre, les Jeux Paralympiques auront également lieu.
- Tout cela entraînera un impact financier supplémentaire de 150 à 170 millions d’euros au troisième trimestre, estime le groupe aérien. Soit une déception olympique totale d’environ 200 millions d’euros.
- En revanche, chez la société sœur KLM, aucun effet olympique n’est observé.
À espérer : Air France s’attend à une normalisation progressive d’ici la fin août. Des promotions devraient stimuler les ventes.
- Il reste à voir dans quelle mesure le flux de voyageurs internationaux vers Paris reprendra après les Jeux, lorsque les prix des Airbnb et des hôtels se normaliseront également.
- De nombreux hôtels réalisent d’ailleurs qu’ils sont allés trop loin dans leur tarification et réduisent désormais leurs prix de moitié.
- Un effet de récupération complet semble néanmoins peu probable, étant donné que les mois de vacances de juillet et août seront passés. Les réservations pour le quatrième trimestre sont actuellement en ligne avec celles de l’année précédente, rapporte le groupe mère, mais ne sont donc pas plus élevées.
