Ahmed Laaouej, président du PS à Bruxelles, souhaite que les négociations du gouvernement bruxellois se concentrent sur « les défis économiques, sociaux et budgétaires ». Selon lui, les partis néerlandais, N-VA en tête, ont mis à tort l’accent sur les questions institutionnelles.
Principaux renseignements
- Ahmed Laaouej (PS) réitère sa position de vouloir former un gouvernement à Bruxelles sans la N-VA.
- Il souhaite également que les « défis économiques, sociaux et budgétaires » soient davantage discutés lors des discussions sur la formation du gouvernement.
- Ce nouveau coup de gueule montre une fois de plus que les négociations à Bruxelles sont dans l’impasse.
Qu’est-ce qui l’a précédé?
Après de longues négociations, Groen, Vooruit, Open Vld et la N-VA sont finalement parvenus à un accord sur la coalition néerlandophone à Bruxelles à la fin du mois de novembre. Cela a permis d’entamer les pourparlers avec les partenaires francophones de la coalition, à savoir le MR, le PS et Les Engagés.
Cependant, le PS s’est rapidement retiré de ces négociations en raison de son mécontentement quant à la présence de la N-VA et aux propositions incluses dans la note de négociation.
Depuis lors, le formateur bruxellois David Leisterh (MR) cherche désespérément une solution. Il a par exemple tenté de remplacer le PS par Ecolo et Défi, mais cela ne semble pas fonctionner. Il a ensuite proposé de négocier avec les présidents nationaux des partis francophones, mais cela n’a rien donné non plus. En effet, le PS a fait savoir que c’est Ahmed Laaouej qui est son négociateur et non Paul Magnette.
Sans la N-VA?
Le même Laaouej s’en prend à nouveau à Belga au sujet des négociations. Ce faisant, il maintient sa position selon laquelle il devrait y avoir un gouvernement bruxellois sans la N-VA.
« Ces dernières semaines, une chose est redevenue claire et tout le monde doit l’accepter : il n’y a pas de majorité au Parlement bruxellois pour mettre en place un gouvernement avec la N-VA. Nous devons donc ajuster le point de départ », peut-on lire.
Questions institutionnelles
Pour désamorcer le problème, le formateur David Leisterh a invité plus tôt dans la journée les partis francophones à une nouvelle réunion. Ahmed Laaouej s’est ensuite montré très critique à l’égard de cette réunion. Il a indiqué que l’accent était trop mis sur les « questions institutionnelles », ce qui, selon lui, « n’est pas une priorité ».
Il faudrait plutôt parler des « défis économiques, sociaux et budgétaires », selon Laaouej. Il indique toutefois que son parti est ouvert à des discussions sur la simplification des institutions bruxelloises. Ce faisant, il souhaite satisfaire les partis néerlandophones qui souhaitent la fusion des CPAS et des zones de police, ce à quoi le PS s’oppose depuis longtemps.
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