Accord nucléaire avec l’Iran sur le point d’être rompu après l’ultimatum lancé par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni


Principaux renseignements

  • Les pays de l’E3 ont lancé un ultimatum à l’Iran, l’appelant à reprendre les négociations et à autoriser les inspecteurs de l’ONU à accéder aux sites nucléaires précédemment bombardés.
  • L’Iran a rejeté ces exigences, faisant craindre l’effondrement de l’accord nucléaire de 2015.
  • Le fait que le mécanisme de rattrapage expire le 18 octobre rend la situation encore plus urgente.

L’accord nucléaire de 2015, qui visait à limiter le programme nucléaire iranien, se trouve à un tournant critique. Les trois signataires européens – la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne (connus sous le nom d’E3) – ont lancé un ultimatum. Ils exigent que l’Iran revienne à la table des négociations et autorise les inspecteurs de l’ONU à accéder aux sites nucléaires précédemment bombardés.

Dernière chance

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté ces exigences. Cela ouvre la voie à un éventuel échec de l’accord. Les dernières discussions sont prévues à Genève, mais les espoirs d’une percée sont minces. En cas d’échec diplomatique, les E3 sont prêts à invoquer la « clause de snapback » de l’accord, qui rétablirait les sanctions de l’ONU contre l’Iran.

Le fait que le mécanisme de rétablissement des sanctions expire le 18 octobre rend la situation encore plus urgente. Il s’agit d’une clause de l’accord sur le nucléaire iranien qui permet de réintroduire les sanctions de l’ONU et de l’UE contre l’Iran si ce dernier ne respecte pas les termes de l’accord. Si le mécanisme de rétablissement est utilisé, les sanctions de l’ONU doivent être réinstaurées dans les 30 jours. Il est probable que les E3 entameront ce processus de 30 jours avant que la Russie, alliée de l’Iran et farouchement opposée à cette mesure, ne prenne la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU.

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