Principaux renseignements
- Le Plan national énergie-climat (PNEC) de la Belgique a été finalisé et approuvé par le gouvernement fédéral et ses trois régions.
- Des inquiétudes persistent quant à l’ambition du PNEC, qui ne vise qu’une réduction de 42,7 pour cent des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, ce qui est inférieur au mandat de l’UE pour la Belgique.
- L’accord prévoit également la distribution de 1,659 milliard d’euros provenant du Fonds social pour le climat, la Flandre recevant la plus grande part (43,42 pour cent).
Le gouvernement fédéral belge et ses trois régions ont finalisé le plan national énergie-climat (PNEC), un document crucial qui décrit la stratégie du pays pour atteindre les objectifs de l’Union européenne en matière d’énergie et de climat. Cet accord, conclu lundi, ouvre la voie à la soumission du plan à la Commission européenne, bien que plus d’un an après la date limite initiale. C’est ce que rapporte Belga.
Inquiétudes demeurent
L’un des principaux obstacles à la finalisation du PECN a été levé lorsque la Flandre a publié en juillet son propre plan, attendu depuis longtemps. Cet obstacle levé, le gouvernement fédéral a officiellement reconnu la version actualisée du PECN vendredi, ce qui a permis son adoption.
Malgré cet accord, des inquiétudes subsistent quant à l’ambition du plan. Alain Maron, ministre bruxellois de l’Environnement et membre d’Ecolo, s’est dit déçu que le PECN « ne réponde ni aux attentes de la population ni aux défis climatiques ». Il a souligné que le plan ne visait qu’une réduction de 42,7 pour cent des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005, ce qui est inférieur à la réduction de 47 pour cent imposée par l’UE à la Belgique. Pour cette raison, le risque demeure que la Commission européenne juge à nouveau insuffisant le plan climatique de la Belgique.
Répartition du financement
Outre le PECN, le gouvernement fédéral et les régions sont également parvenus à un accord sur la manière de distribuer les fonds du Fonds social pour le climat. Ce fonds, d’un montant total de 65 milliards d’euros au niveau de l’Union européenne pour la période 2026-2032, vise à soutenir la transition énergétique tout en atténuant les répercussions sociales potentielles découlant des augmentations de prix prévues associées à l’élargissement du marché européen du carbone (ETS2) pour inclure les transports et les bâtiments en 2027.
La Belgique recevra 1,659 milliard d’euros de ce fonds, répartis comme suit : 13,13 pour cent pour le gouvernement fédéral, 32,95 pour cent pour la Wallonie, 43,42 pour cent pour la Flandre et 10,5 pour cent pour la Région de Bruxelles-Capitale. Le Fonds social pour le climat mettra en œuvre des mesures de soutien concrètes visant à aider les ménages vulnérables et les micro-entreprises pendant la transition énergétique.
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