L’Allemagne n’a pas dit son dernier mot : un plan à 212 milliards d’euros pour réussir sa transition énergétique

L’industrie allemande est en crise, pénalisée par des prix de l’énergie qui restent élevés. La délocalisation est une menace réelle, mais Berlin conserve un avantage : elle a les poches pleines.

Pourquoi est-ce important ?

L'Allemagne est face à un tournant. En se passant de son énergie nucléaire et en misant plein pot sur le renouvelable, le pays comptait se reposer sur le gaz bon marché pour assurer la transition. Problème : la crise ukrainienne est passée par là, redistribuant toutes les cartes. Par rapport à des pays comme la France (nucléaire), la Finlande (hydro-électricité) ou la Norvège (pays européen de toutes les ressources énergétiques), l'Allemagne et son industrie ont donc perdu un avantage concurrentiel. Mais Berlin peut compter sur ses finances saines pour renverser la vapeur.

Dans l'actu : le plan à 200 milliards du gouvernement allemand pour son "fonds climat".

  • Ce plan a pour objectif de financer la transition verte : 212 milliards seront dépensés entre 2024 et 2027 pour financer la rénovation des bâtiments, la décarbonisation de l'industrie et soutenir l’industrie verte. Rien que pour l'année prochaine, une enveloppe de 57,6 milliards d'euros sera affectée à la transition. De quoi laisser rêveur pas mal de capitales européennes.
    • 27 milliards s
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