Dans l’actu : En début de semaine, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a indiqué que la Belgique enquêtait sur la présence d’un « navire espion » russe en mer du Nord en novembre dernier.

• Notre pays craint qu’un tel vaisseau ne s’approche « de manière suspecte de nos parcs éoliens, de nos conduites de gaz sous-marines, de nos câbles de données et d’autres infrastructures critiques« .
• Vincent Van Quickenborne a exhorté les pays européens à « ne pas être naïfs » au sujet des intentions de ce navire-espion, craignant que Moscou ne se livre à des actes de sabotage sur des infrastructures.
  • « Ce qui est arrivé à Nord Stream pourrait se produire également en mer du Nord », a déclaré le ministre à Politico mercredi.
  • En novembre de l’année dernière, « nous avons vu des mouvements suspects près de nos éoliennes et de nos pipelines – des pipelines de télécommunications et des gazoducs », a-t-il précisé.
  • Le 26 septembre 2022, une série d’explosions sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 avaient provoqué des fuites de gaz sous-marines massives. Si les médias ont rapidement évoqué un sabotage de la Russie, Moscou et Washington continuent de s’écharper sur l’identité du responsable.
• Cette annonce intervient alors que les Pays-Bas ont déclaré lundi avoir détecté un navire russe tentant d’obtenir des renseignements pour « saboter » des infrastructures énergétiques dans un parc éolien offshore dans la partie néerlandaise de la mer du Nord.
  • Le ministre de la Justice a indiqué qu’il s’agissait très probablement du même navire aperçu le 17 novembre près des côtes belges.

Quelles conséquences ? la Belgique a décidé d’acheter un logiciel pour « mieux localiser ce genre de navires » et a également mis en place une loi pour mieux protéger les infrastructures critiques, a affirmé Vincent Van Quickenborne.

• Depuis le sabotage des gazoducs Nord Stream en mer Baltique, les pays de l’UE et de l’OTAN ont intensifié leurs efforts pour protéger les infrastructures critiques.