Les États-Unis rétropédalent : rien n’indique que trois des ballons abattus provenaient bien d’un programme d’espionnage chinois

Les services de renseignement américains n’ont jusqu’à présent aucune indication que les trois objets non identifiés abattus pendant le week-end étaient liés à des activités d’espionnage de la Chine.

Pourquoi est-ce important ?

Les États-Unis souhaitent-ils calmer le jeu ? Alors que quatre ballons ont été abattus en moins de deux semaines au-dessus du territoire nord-américain, Washington affirme désormais que trois d'entre eux pourraient provenir d'activités commerciales, et non d'une surveillance de Pékin. Le premier des ballons a pourtant bien été qualifié "d'espion chinois".

Dans l’actu : Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, a déclaré mardi que le renseignement américain ne pouvait pour le moment prouver que les trois « ballons » volants étaient liés à une tentative d’espionnage de l’étranger.

  • Au total, quatre ballons géants ont été abattus par Washington ces deux dernières semaines, mais seul le premier a été qualifié par les États-Unis de dispositif d’espionnage venu de Chine. Celui-ci avait été neutralisé début février au-dessus de l’océan Atlantique, au large des côtes de la Caroline du Sud.
  • Selon John Kirby, les trois autres ballons pourraient tout aussi bien provenir « d’entités commerciales ou de recherche ».
  • En détail : « Nous n’avons vu aucune indication ni aucun élément qui pointe spécifiquement vers l’idée que ces trois objets faisaient partie du programme de ballons-espions de la République populaire de Chine, ou qu’ils étaient définitivement impliqués dans des efforts de collecte de renseignements extérieurs », a déclaré John Kirby.
  • Le porte-parole a souligné qu’aucune conclusion définitive sur ces objets ne pouvait être tirée sans analyser leurs débris.
  • La recherche de ces débris se poursuit. Ces objets non identifiés se sont écrasés au-dessus de l’Alaska, du territoire canadien du Yukon, et du lac Huron dans le Michigan.

À suivre : ces incidents font l’objet de tensions diplomatiques entre les deux pays.

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