GM, Ford, Google et d’autres entreprises américaines s’associent pour construire des centrales électriques virtuelles

GM, Ford, Google et d’autres entreprises américaines s’associent pour construire des centrales électriques virtuelles
(Dhiraj Singh/Bloomberg via Getty Images)

Des entreprises comme General Motors, Ford et Google, ainsi qu’un certain nombre de producteurs d’énergie solaire, lancent une collaboration visant à stimuler l’utilisation de centrales électriques virtuelles. Cette initiative devrait permettre d’alléger la charge du réseau électrique lors des pics de demande d’énergie, ont annoncé les entreprises concernées.

Transition énergétique : les entreprises forment le Virtual Power Plant Partnership (VP3).

  • Le Rocky Mountain Institute (RMI), une organisation spécialisée dans la transition énergétique, accueillera l’initiative.
  • Un logiciel avancé permettra aux sources décentralisées – avec le consentement de leurs propriétaires – d’y prélever de l’électricité pour répondre aux pénuries.
    • « Des milliers de ménages peuvent utiliser leurs batteries, y compris celles des voitures électriques, non seulement pour tirer de l’électricité, mais aussi pour fournir de l’énergie au réseau en sens inverse », expliquent les initiateurs du projet.
  • On peut s’attendre à une croissance explosive de ces centrales électriques virtuelles aux États-Unis au cours des prochaines années.
    • En effet, la loi sur la réduction de l’inflation promulguée par le gouvernement américain offre des incitations fiscales qui peuvent encourager les propriétaires de voitures électriques, de chauffe-eau électriques, de panneaux solaires et d’autres dispositifs à participer à ces projets.

De l’énergie pour 50 millions de foyers : selon le Rocky Mountain Institute, ces centrales électriques virtuelles pourraient réduire les pics de demande d’électricité aux États-Unis de 60 gigawatts d’ici la fin de la décennie.

  • Cela représente la consommation moyenne de 50 millions de ménages. D’ici le milieu du siècle, cette économie pourrait atteindre plus de 200 gigawatts.
  • « Les centrales électriques virtuelles permettront de mieux gérer la demande croissante d’électricité des véhicules, des bâtiments et de l’industrie et de faire en sorte que le réseau électrique reste fiable, même dans des conditions climatiques extrêmes persistantes et avec des infrastructures physiques vieillissantes », a souligné Mark Dyson, directeur des programmes d’électricité durable au Rocky Mountain Institute.
  • Rob Threlkeld, directeur de la stratégie énergétique mondiale chez le constructeur automobile General Motors, affirme que l’initiative démontrera que les voitures électriques peuvent devenir un partenaire fiable pour les fournisseurs d’énergie.
    • Les initiateurs rappellent que les centrales électriques virtuelles ont déjà fait leurs preuves en Californie l’été dernier. « Cet État a été frappé par une vague de chaleur extrême en août, mais grâce au déploiement de centrales électriques virtuelles, une panne du réseau électrique a pu être évitée », indiquent-ils.
    • Des centrales électriques virtuelles ont également déjà été déployées en Allemagne et en Australie, entre autres, pour assurer la fiabilité du réseau.

(OD)

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