La facture d’énergie des Wallons pourrait bien augmenter à nouveau dès le mois de janvier 2023, et ce, indépendamment des prix de l’énergie.
Dans l’actu : 4 gestionnaires de réseau sur 5 ont demandé à la Commission wallonne pour l’énergie (Cwape) l’autorisation d’augmenter leur tarif d’environ 15 % dès janvier 2023, rapporte Le Soir.
- Les tarifs des gestionnaires de réseau de distribution (GRD) ont été vérifiés et gelés en Wallonie pour 5 ans, lors de la dernière analyse de la Cwape.
- La période actuelle se termine normalement fin 2023. Cependant, 4 distributeurs wallons souhaitent revoir à la hausse leur tarif dès le mois de janvier prochain.
« La méthodologie tarifaire nous autorise à demander une révision du revenu autorisé en cas de circonstances exceptionnelles survenant au cours de la période régulatoire, pour autant qu’elles impactent durablement et significativement notre situation financière et que ces circonstances soient indépendantes de notre volonté ».
Roger le Bussy, directeur général de Réseau d’énergies de Wavre.
Le détail : Ores est le seul à ne pas avoir introduit de demande, contrairement à :
- Resa (gaz et électricité),
- Réseau d’énergies de Wavre,
- AIEG (électricité dans les communes d’Andenne, Gesves, Ohey, Rumes et Viroinval)
- Et AIESH (électricité à Beaumont, Chimay, Couvin, Froidchapelle, Momignies et Sivry-Rance)
Contexte : les 4 gestionnaires de réseau de distribution évoquent évidemment le contexte économique comme raison principale à leur demande, avec notamment l’indexation des salaires, l’augmentation du prix des matériaux – le prix d’achat des câbles s’est envolé de 60 % sur un an, souligne Didier Wallée, directeur de l’AIES – et tout simplement la hausse du coût de l’énergie.
Et maintenant ? Le dossier est entre les mains de la Cwape. Une décision sera rendue d’ici la mi-décembre.
- Si la demande est acceptée, les Wallons peuvent s’attendre à une facture d’énergie plus élevée encore. Dans un contexte de crise énergétique et alors que l’on entre dans l’hiver, cela devrait faire mal aux portefeuilles de beaucoup de monde.