L’actualité : Dorsey a tweeté samedi, un jour après la vague de licenciements chez Twitter, qu’il se sentait en partie responsable de ce qui se passe actuellement.

• « Je réalise que beaucoup sont en colère contre moi. Je suis responsable de la raison pour laquelle tout le monde est dans cette situation. J’ai développé l’entreprise trop rapidement. Je m’excuse pour cela », a-t-il écrit.
• Le 30 juin 2013, peu avant l’entrée en bourse de la société, Twitter comptait environ 2.000 employés, selon les documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC). À la fin de l’année dernière, l’entreprise comptait plus de 7.500 employés à temps plein.
• Selon Musk, c’était trop. « L’entreprise perd 4 millions de dollars par jour. Je n’avais donc pas d’autre choix que de réduire les effectifs », a tweeté Musk samedi. « Tous les travailleurs licenciés se sont vu offrir trois mois d’indemnités de licenciement, soit 50% de plus que ce qu’exige la loi. »

Critiques

Le président américain Joe Biden a lui aussi réagi. Il s’inquiète surtout de ce que Musk veut faire de Twitter. L’homme le plus riche du monde veut en faire LA plateforme de la liberté d’expression. Ce qui pourrait par exemple permettre à Donald Trump d’y faire son retour.

• Selon Biden, un Twitter « sans filtre » comporte certains risques. « Musk achète une entreprise qui envoie des mensonges (…) dans le monde entier », a-t-il déclaré lors d’un événement à Chicago dans le cadre des élections de mi-mandat. « Comment pouvons-nous espérer que les enfants comprennent ce qui est en jeu ? »
• L’administration Biden a donc promis de prendre des mesures pour lutter contre les « discours de haine et la désinformation » sur les réseaux sociaux.

(OD)