Cet hiver, l’approvisionnement en électricité en France est tendu. Plusieurs réacteurs nucléaires sont à l’arrêt et cela ne devrait pas changer en février. Le gestionnaire du réseau reste vigilant jusqu’à la fin de l’hiver.
« Vigilance », tel est le mot employé par le gestionnaire du réseau électrique français RTE. Ce vendredi, il annonce rester vigilant pour la fin de l’hiver. Plusieurs réacteurs nucléaires sont notamment éteints, pour cause de maintenance, alors que cinq autres sont éteints suite à des problèmes de corrosion détectés.
En janvier, le parc nucléaire avait atteint un point historiquement bas (pour un mois de janvier) avec une puissance de 48 GW disponible, en moyenne. Plus tôt, RTE avait alors averti que des coupures de courant pourraient être possibles. La France avait alors envisagé d’augmenter sa production d’électricité dans les centrales à charbon.
Mais au début de février, le parc nucléaire tournera à une puissance de 50 GW, avant de descendre à une puissance entre 38 et 46 GW, pour la fin du mois. En février, six autres réacteurs vont être mis à l’arrêt pour subir une maintenance. Ainsi, sur l’ensemble du mois, entre 9 et 13 réacteurs (sur 56) seront simultanément à l’arrêt.
Pas de vague de froid
Pour le mois de février, une vague de froid devrait normalement être évitée. Du moins, aucune vague de froid n’est prévue en début de mois. Si jamais une vague de froid devait s’abattre sur la France et l’Europe, et si en même temps une absence de vent devait paralyser les éoliennes et un autre problème entraîner une nouvelle baisse de la production, une des solutions sur la table est d’interrompre la consommation des producteurs industriels et de baisser la tension du réseau. Mais même si la situation de l’approvisionnement avait été tendue en janvier, ces mesures n’avaient finalement pas dû être prises.