Pour la cour d’appel de Bruxelles, le service de location de voiture avec chauffeur proposé par Uber est tout aussi illégal que son offre de covoiturage assuré par des particuliers.
La cour d’appel de Bruxelles vient de rendre son verdict concernant les chauffeurs titulaires d’une licence LVC (Location de Voiture avec Chauffeur) qui utilisent l’application du géant Uber. À compter du vendredi 26 dès 18 heures, ils seront tout simplement contraints de cesser d’opérer dans la capitale.
La cour d’appel a décidé que l’interdiction d’opérer émise en 2015 à l’encontre du service de covoiturage UberPop valait également pour les services de mobilités opérés par les chauffeurs LVC.
La réaction d’Uber
« Nous sommes profondément préoccupés pour les 2.000 chauffeurs bruxellois LVC qui vont perdre leur capacité à générer des revenus à partir de vendredi. Nous demandons instamment au Gouvernement bruxellois d’agir rapidement pour réformer une fois pour toute le secteur des taxis et des LVC, afin que les chauffeurs puissent continuer à travailler et subvenir aux besoins de leurs familles », a déclaré Laurent Slits, directeur des opérations d’Uber en Belgique, en réaction à la décision de la cour d’appel de Bruxelles, comme le rapporte Belga.
Une relation compliquée avec Bruxelles
Depuis son implantation dans la capitale belge, Uber est loin d’avoir eu la vie facile. Outre l’injonction de cesser d’opérer adressée à son service UberPop, la justice belge a également rendu le travail des chauffeurs LVC plus compliqué en mars dernier en leur interdisant l’usage des smartphones.
La nouvelle décision de la cour d’appel de Bruxelles ne devrait rien arranger. De quoi pousser Uber à se retirer sur marché belge? C’est possible, mais nous n’en sommes pas encore là. En attendant, on peut facilement imaginer que la décision aura du mal à passer auprès des chauffeurs qui utilisent l’application d’Uber pour accepter des courses, mais aussi auprès des utilisateurs du service.