Le gouvernement fédéral pourrait économiser jusqu’à 37 millions d’euros par an d’ici 2028 en recourant au télétravail et à de nouvelles méthodes de travail, rapportent mardi La Libre Belgique et De Standaard.
Le gouvernement peut travailler avec moins de bureaux mais des bureaux de meilleure qualité, ressort-il d’un premier audit sur l’organisation du travail au sein de l’État fédéral. La collaboration sur ce dossier entre la secrétaire d’État De Bleeker, la ministre de la Fonction publique Petra De Sutter (Groen) et le secrétaire d’État chargé de la Régie des bâtiments Mathieu Michel (MR) montre qu’à condition de réaliser les investissements nécessaires, le fédéral peut économiser beaucoup d’argent dans la région de Bruxelles.
Ces économies sont chiffrées à 37 millions d’euros par an d’ici 2028 en recourant au télétravail et à la nouvelle méthode de travail (NWOW, pour news ways of working). D’après une étude auprès des fonctionnaires, deux jours de télétravail et des bureaux bien équipés se traduisent par une réduction de 42 postes de travail physiques pour 100 employés. De cette manière, le gouvernement fédéral pourrait se débrouiller avec 204.000 m² de bureaux en moins d’ici 2028 et 35.000 m² en moins d’ici 2042. Les économies annuelles seront compensées par des investissements ponctuels. Toutefois, ces coûts pourraient être récupérés en quelques années grâce à la résiliation des baux existants et aux économies réalisées sur les coûts d’énergie.
Ces économies ne valent toutefois que pour Bruxelles. « Car les autres régions n’entraient pas encore dans le cadre de cet examen des dépenses », précise Bavo De Mol, conseiller d’Eva De Bleeker. « À Bruxelles, vous avez de toute façon plus de services, et vous avez plus de possibilités de les loger ensemble quelque part », ajoute-t-il.