Dès le mois de décembre, Arianespace va reprendre les lancements afin de poursuivre le déploiement des satellites de la société de communication OneWeb. L’entreprise avait été contrainte de se placer sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis, mais avait finalement été rachetée en juillet. Elle espère entamer ses services commerciaux fin 2021.
OneWeb a été fondée il y a huit ans. La société ambitionnait de créer une plateforme mondiale pour la fourniture d’un internet à haut débit via la mise en place d’une constellation de 650 satellites.
Au début de l’année, cependant, la société a dû demander une protection contre ses créanciers. À l’époque, OneWeb avait seulement placé 74 satellites en orbite basse.
Mais en juillet, le gouvernement britannique et le groupe indien de télécommunications Bharti Global ont conclu un accord afin de sauver la société. Les deux parties ont repris OneWeb pour un montant de 1 milliard de dollars. Par cette manœuvre, le Royaume-Uni espère mettre en place son propre système de navigation par satellites, maintenant qu’il a été écarté du projet européen Galileo.
Toutefois, cet accord doit encore être finalisé. Officiellement, la société est toujours en procédure de faillite, mais le dossier devrait pouvoir être bouclé avant la fin de cette année.
16 lancements
Entretemps, OneWeb a signé un nouveau contrat de lancement avec la société spatiale française Arianespace. L’accord prévoit 16 lancements, chacun impliquant la mise en orbite de 34 à 36 satellites. Un premier lancement est prévu pour décembre. OneWeb aura alors 110 satellites en orbite.
La société espère parvenir à offrir des services commerciaux d’ici la fin de l’année prochaine. Dans un premier temps, ils seront réservés aux clients vivant au Royaume-Uni, en Alaska, en Europe du Nord, au Groenland, en Islande, en Arctique, ainsi qu’au Canada.
À noter: le contrat avec Arianespace est subordonné à l’achèvement du plan de restructuration de OneWeb.
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