L’intention prêtée aux négociateurs d’une coalition Vivaldi d’imposer que toutes les voitures de société nouvellement vendues soient zéro émission partir de 2026 a fait réagir vendredi la Fédération pétrolière belge (FBP) pour qui ‘il n’appartient pas aux autorités de favoriser une technologie particulière, ce qui va à l’encontre du principe de neutralité technologique.’
La Fédération pétrolière belge dit soutenir ‘une politique qui décarbonise la flotte des voitures de société de manière réfléchie et progressive, en tenant compte de toutes les conditions préalables’.
Cela implique, pour elle, que toutes les technologies qui permettent ‘un transport à faible émission ou zéro émission’ aient ‘une chance égale’ et soient comparées ‘sur l’ensemble de leur cycle de vie, de la production de la source d’énergie à sa consommation (Well-to-Wheel), en garantissant la neutralité technologique’.
Pour la PFB, il est également nécessaire ‘de définir une trajectoire de décarbonation claire et réalisable, en tenant compte des possibilités technologiques et du développement des infrastructures énergétiques nécessaires en ne négligeant pas le coût financier pour les citoyens et la société’.
L’avenir des voitures thermiques
La Fédération pétrolière souligne encore que les voitures thermiques pourront progressivement rouler avec des carburants liquides bas carbone et neutres pour le climat ‘dans un avenir proche’ et plaide pour ‘que les carburants innovants respectueux du climat soient traités de la même manière que les voitures électriques’.
‘Il est indéniable que les voitures électriques occuperont un place prépondérante à l’avenir, car elles répondent à des besoins de mobilité spécifiques et contribuent à la décarbonation du transport. Toutefois, ce serait une erreur politique de ne pas considérer d’autres solutions vertes, comme les carburants liquides à faible teneur en carbone ou climatiquement neutres’, conclut la FPB qui préconise, en somme, de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.