Le conseil de surveillance de Lufthansa n’a « pas pu approuver » mercredi le plan de sauvetage de 9 milliards d’euros négocié avec l’Etat allemand, en raison des conditions imposées par Bruxelles, dont « les conséquences économiques » ainsi que « les alternatives » doivent être « étudiées de manière approfondie ».
Les concessions demandées par l’UE « affaibliraient » Lufthansa, maison-mère de Brussels Airlines, sur ses deux principaux aéroports allemands Francfort et Munich, a expliqué le groupe. Il indique que l’instance de surveillance, qui « considère toujours » le sauvetage par Berlin comme la « seule option viable » pour « préserver les liquidités », a « repoussé » sa décision à une date non communiquée.
Par ailleurs, le plan de la Belgique pour sauver Brussels Airlines ne répond pas aux exigences des strictes règles européennes en matière d’aides d’État, selon les premiers contacts entre les autorités belges et la Commission européenne, rapportaient mercredi L’Echo et De Tijd.
Selon les règles européennes, l’intervention publique doit être temporaire et les États membres doivent disposer d’une stratégie pour sortir de l’entreprise dans les six ans.
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