Le Danemark et la Pologne préviennent: pas d’aides d’État aux entreprises qui font de l’évasion fiscale

Aider les entreprises qui pratiquent de l’évasion fiscale ou continuent à verser des dividendes, le débat est sur la table en Belgique et en France. Au Danemark, et dans une moindre mesure en Pologne, la question est tranchée.

Bloomberg rapportait ce week-end un plan d’aide évalué à 15 milliards de dollars au Danemark pour faire face à la crise économique des suites du covid-19. Avec quelques contraintes fortes pour les éventuelles entreprises qui en bénéficieraient.

Ne font pas partie de la liste: les entreprises qui versent des dividendes, rachètent leurs propres actions ou qui sont enregistrées dans des paradis fiscaux. Clair et net.

Comment le Danemark va-t-il financer ce plan? Via des obligations d’État notamment, comme dans de nombreux pays européens. L’Europe aura aussi un rôle à jouer avec son plan à 500 milliards d’euros, même s’il n’y a finalement pas eu d’accord sur les fameux ‘Coronabonds’.

Pologne

En Pologne, on vise les licenciements et l’évasion fiscale: le plan à 22 milliards d’euros ne bénéficiera pas aux entreprises qui licencient ou qui ne payent pas leurs impôts sur le territoire. ‘Mettons fin aux paradis fiscaux, qui sont le fléau des économies modernes’, a déclaré Mateusz Morawiecki, le Premier ministre, dans des propos rapportés par l’Obs.

Chacun de ces plans aura pour grand objectif de limiter les faillites, et donc les pertes d’emplois.

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