Oubliez l’ISS, la Chine sera bientôt le seul pays à avoir une station spatiale en orbite

La Chine a dévoilé la semaine dernière une réplique de sa première station spatiale, qui devrait remplacer la Station spatiale internationale d’ici quelques années.

Un modèle du module principal de la future station, long de 17 mètres, a été présenté à l’occasion du Salon international de l’aviation et de l’aérospatiale Airshow China dans la ville côtière de Zhuhai. En tout, la station spatiale sera composée de trois modules : un module central de vie et de travail et deux modules annexes pour conduire des expériences scientifiques.

Le « Palais Céleste »

La station, nommée Tiangong ou « Palais Céleste », sera équipée de panneaux solaires et devrait accueillir en permanence 3 astronautes.

La fin de la construction est prévue pour 2022, à temps pour prendre la relève de la Station spatiale internationale qui sera abandonnée aux alentours de 2024. La station chinoise (dont on voit ci-dessous les quartiers de vie et de travail en photo) sera toutefois bien plus petite que la Station internationale.

Dans quelques années, la Chine sera donc le seul pays à avoir une station spatiale en orbite. Cependant, Beijing a d’ores et déjà annoncé que ce laboratoire de l’espace serait ouvert à une collaboration internationale : les instituts de recherche, universités, compagnies privées et publiques de tous les pays sont invités à proposer leurs projets d’utilisation de la station.

La Chine veut s’imposer comme une superpuissance spatiale

Globalement, la Chine investit des milliards pour développer son industrie spatiale et prévoit des missions habitées sur la Lune dès 2030. L’objectif serait d’y installer un centre de recherche et explorer la possibilité d’exploiter les ressources de la Lune. Ce serait également un jalon vers un autre objectif : des missions habitées vers Mars. 

Avec cet ambitieux programme, le pays devrait s’imposer à l’avenir comme un acteur majeur de l’espace

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