L’agence spatiale américaine NASA (Administration nationale de l’aéronautique et de l’espace) enverra une femme sur la lune dans les 5 prochaines années. Ce sera un projet ambitieux mais très coûteux.
Le 21 juillet, il y aura exactement 50 ans qu’Apollo 11 a atterri sur la Lune. Le même jour, Neil Armstrong a été la première personne à poser le pied sur la Lune. Pour fêter cela, la nouvelle initiative s’appelle Artemis. C’est la déesse grecque de la Lune et aussi la soeur jumelle d’Apollo. La mission vise également à mettre une première femme sur la lune.
Ce ne sera pas un voyage bon marché. L’agence spatiale a demandé un budget supplémentaire de 1,6 milliard de dollars (1,47 milliard d’euros). Cela s’ajoute aux 21 milliards déjà prévus au busget pour le prochain exercice, qui commence en octobre.
Les surcoûts doivent financer le souhait exprimé par la Maison Blanche d’accélérer le programme lunaire. En mars, le vice-président Mike Pence avait déclaré vouloir envoyer de nouveau des hommes sur la lune en 2024. C’est quatre années complètes plus tôt que la date que la NASA avait calculée pour ce planning.
Est-il judicieux de retourner sur la lune ?
On espère pouvoir utiliser la Lune dans le cadre des voyages spatiaux comme un tremplin pour une exploration plus poussée du cosmos. Cependant, la présence d’eau sur la lune est une nécessité absolue. L’exploration des possibilités offertes par les ressources de la lune figure en bonne place sur la liste des priorités de l’agence spatiale américaine.
Les Américains veulent obtenir un budget supplémentaire grâce à l’excédent du fonds Pell Grant. Il s’agit d’un programme qui offre une aide financière aux étudiants universitaires issus de familles défavorisées. En dépit des questions qu’une telle initiative soulève, le gouvernement Trump affirme que les étudiants qui reçoivent de l’argent du fonds aujourd’hui ne seront pas touchés par cette situation.
La décision finale sur ce transfert appartient au Congrès américain. Mais de nombreux décideurs politiques remettent en question cette initiative. Ils se demandent si ce voyage sur la lune en vaut la peine. Surtout maintenant qu’une controverse est apparue aux États-Unis au sujet des dettes énormes que les étudiants accumulent pour payer leurs études. Un certain nombre de candidats démocrates à la présidence plaident même en faveur de l’annulation des dettes existantes.
Le président Trump lui-même se montre déjà très enthousiaste dans un tweet. «Mon gouvernement redonnera à la NASA toute sa grandeur et nous retournerons sur la Lune, puis sur Mars. J’ajuste mon budget pour ajouter 1,6 milliard de dollars supplémentaires, pour que nous puissions retourner dans l’espace de manière significative. ”
Under my Administration, we are restoring @NASA to greatness and we are going back to the Moon, then Mars. I am updating my budget to include an additional $1.6 billion so that we can return to Space in a BIG WAY!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) May 13, 2019