Gmail, Microsoft et Verizon sont les principaux opérateurs de messagerie Web au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Europe. Toutefois, il existe des différences significatives en ce qui concerne les services utilisés sur certains marchés européens, indique un rapport de la société Mapp, basé sur une analyse de plus de 170 millions de courriels durant les mois d’août et septembre.
Le classement international est en grande partie déterminé par le trafic de courriels aux États-Unis. Aux Etats-Unis, la part de marché de Gmail est de 50,1%, suivie de Verizon (22,6%) et de Microsoft (12,4%). Au niveau international, ces messageries dominent également le classement. Comcast (2,0%), Apple (1,6%) et AT & T (1,1) composent le top six.
Europe
Cependant, lorsque l’on regarde en Europe, il existe de fortes différences entre les différents marchés, dont certains s’écartent considérablement de la moyenne mondiale. En Allemagne et en France, par exemple, les fournisseurs nationaux opérant principalement au niveau national détiennent des parts de marché importantes.
En Allemagne, 1 & 1 Mail & Media est en tête avec GMX et WEB.DE (39,9%), suivis de Gmail (15,3%) et de T-Online (11,9%). En France, Orange (17,8%) se classe au troisième rang derrière Gmail (26,9%) et Microsoft (25,9%). En Pologne, le fournisseur national Wirtualna Polska est en tête avec une part de marché de 26,4%. Gmail suit à la deuxième place avec 25,4%.
Communication
« Le rapport montre que Gmail est de loin le service de messagerie le plus populaire sur le marché international », souligne Steve Warren, PDG de Mapp. « Dans le même temps, cependant, il révèle également qu’il existe des différences significatives dans les services utilisés sur certains marchés européens. »
« Notre rapport sur les fournisseurs souligne le fait que les entreprises internationales ne peuvent se concentrer que sur un petit nombre de fournisseurs mais doivent également tenir compte de la situation spécifique de chaque pays. Ceux qui oublie cela risque d’ignorer une partie importante de leur public cible potentiel. »