Quand on s’envole pour l’étranger, il faut souvent se préparer à ce moment plus ou moins long et plus ou moins pénible, le passage obligé entre votre avion et votre destination… les contrôles à la frontière.Et si vous allez en Nouvelle-Zélande, ces contrôles sont particulièrement stricts
Une simple pomme oubliée dans votre sac à dos vous coûtera une amende de 400 NZD, soit environ 225 euros : une mesure de biosécurité nécessaire pour protéger le fragile écosystème de cette île du Pacifique.
Et depuis le 1er octobre, une nouvelle règle vient s’ajouter à la liste, qui stipule que tous les voyageurs doivent fournir aux garde-frontières qui le demandent leurs mots de passe de téléphone ou d’ordinateur portable pour une fouille numérique ! Ceux qui refusent de communiquer cette information aux agents néo-zélandais pourraient avoir à débourser 5 000 NZD (2 800 euros).
« Des motifs de soupçon raisonnables »
Cette loi vient compléter une loi précédente qui permettait déjà aux garde-frontières d’inspecter les appareils des passagers lors des contrôles. Elle précise que les agents doivent avoir des « motifs raisonnables de soupçonner une infraction » pour demander leurs mots de passe aux passagers.
Déjà, des voix s’élèvent contre ce nouveau texte, dénonçant une invasion de la vie privée sans réelle justification, d’autant plus que la notion de « motifs raisonnables de soupçons » est bien vague. Le porte-parole des douanes, Terry Brown se défend et explique qu’il s’agit d’une recherche « fichier par fichier sur votre téléphone. Nous n’accédons pas à votre « cloud ». La recherche se fait avec le téléphone en mode avion ».