Le temps où les femmes recherchaient un partenaire d’une classe sociale plus favorisée est peut-être révolu. Selon une étude de l’Institut for Public Policy Research, les femmes d’aujourd’hui, plus indépendantes sur le plan financier, se marient plus volontiers par amour, et elles peuvent choisir des partenaires de classes sociales plus défavorisées. L’étude du think tank indique que les femmes dans la vingtaine et la trentaine se marient davantage avec des hommes de classes sociales plus basses, et pour la première fois, leur proportion a même dépassé celle des femmes qui s’unissent avec des hommes de classes sociales plus favorisées. 28% des femmes nées entre 1976 et 1981 ont ainsi épousé un homme qui était moins éduqué et gagnait moins d’argent qu’elles-mêmes (en 1958 elles étaient 23%), contre seulement 16% des jeunes femmes de cette même classe d’âge qui ont épousé un homme issu d’une classe plus favorisée que la leur (en 1958 elles étaient 38%).
Les mariages entre les différentes classes sociales a changé sur les cinquante dernières années, mais la tendance des femmes à se marier avec des hommes plus âgés qu’elles s’est renforcée, malgré la popularité du phénomène du Toyboy. L’âge n’est pas un tabou social, et une femme sur cinq désormais se marie avec un homme qui est plus âgé qu’elle de sept ans ou plus. Les chercheurs s’attendent à la tendance à une augmentation des cas de mariages de femmes avec des hommes moins éduqués qu’elles. En effet, une proportion plus grande de femmes que d’hommes poursuivent des études supérieures (52% pour les femmes contre 42% pour les hommes).