Dans ces villes, l’immobilier est le plus surévalué

Nulle part ailleurs dansle monde la valorisation de l’immobilier local n’est plus surévaluéequ’à Hong Kong, indique un rapport de la banque suisse UBS Group surles prix de l’immobilier dans vingt centres financiers du mondeentier. Les cinq premières villes les plus surévaluées sont HongKong, Munich, Toronto, Vancouver et Amsterdam. D’un autre côté,seul Chicago a été estimée comme sous-évaluée et dans cetteville, les acquéreurs peuvent par conséquent encore effectuer destransactions intéressantes.

Cependant, dansl’ensemble, les prix dans la plupart des 20 villes ont augmenté « considérablement » moins au cours des quatre derniers trimestresque les années précédentes.

Accessibilité

Les prix qui ont augmentéen moyenne de 35% dans les grandes villes au cours des cinq dernièresannées ont contribué à une « crise d’accessibilité »,souligne le rapport. « La plupart des ménages ne peuvent plus sepermettre d’acheter des biens immobiliers dans les meilleurs centresfinanciers sans héritage substantiel. »

Néanmoins, les risquessont plus limités que dans la période qui a précédé la crisefinancière mondiale, car les prêts hypothécaires progressent pluslentement qu’au cours de cette période et rien n’indique des « excès simultanés » dans les prêts et la construction.

« Le volume des prêtsimmobiliers en circulation augmente deux fois moins vite qu’avant ledébut de la crise financière », a déclaré Mark Haefele,directeur des investissements chez UBS Global Wealth Management. »Bien que dans de nombreux centres financiers la menace d’unebulle immobilière reste réelle, aucune comparaison ne peut êtrefaite avec la situation avant le déclenchement de la crisefinancière il y a dix ans. »

Failles

Les investisseurs « devraient rester sélectifs sur les marchés immobiliers dans lesterritoires à risque de bulle tels que Hong Kong, Toronto et Londres », a encore expliqué Haefele. « Au cours de la périodeécoulée, les premières failles du boom immobilier mondial sontapparues. »

Au cours des quatrederniers trimestres, dans plusieurs villes importantes, les prix del’immobilier – après ajustement pour tenir compte de l’inflation -n’ont augmenté que de 3,5%. « C’est beaucoup moins que lesannées précédentes, mais les chiffres restent supérieurs à lamoyenne sur une période de dix ans », indique le rapport.

« Cependant, unetendance à la hausse explosive était évidente dans les plusgrandes économies de la zone euro, ainsi qu’à Hong Kong et àVancouver. »

© Bloomberg

« Dans la moitié desvilles qui ont été confrontées à un risque de bulle l’annéedernière – Sydney, Stockholm, Londres et Toronto – les prix del’immobilier ont chuté », souligne Haefele. « A Londres,Stockholm et Sydney, les pertes ont été de plus de 5%. »

« A Sydney, entreautres, des conditions de crédit plus strictes et des taux d’intérêtplus élevés ont mis fin brutalement à la hausse des prix et Genèvetend également de plus en plus vers un prix normal ».

Les chercheurs notentégalement que les résidents de Hong Kong doivent faire de leurmieux pour devenir propriétaires de biens immobiliers. « Ilfaudra en moyenne vingt-deux ans à Hong Kong pour acheter unappartement de soixante mètres carrés », indique le rapport. « ALondres, qui occupe la deuxième place, cette période tombe àquinze ans. »

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