The Guardian a dévoilé un document de travail du gouvernement britannique portant sur la politique migratoire post-Brexit au Royaume-Uni qui révèle un durcissement de la politique en matière d’immigration européenne. Conséquence? Il sera plus difficile pour les Européens d’obtenir un permis de travail et de résidence en Grande-Bretagne. Le document en question explique que la mise en place du nouveau système migratoire se fera en trois étapes. Dans un premier temps, avant le Brexit, le gouvernement introduira un projet de loi. Elle sera suivie d’une phase d’implémentation du système, qui devrait durer « au moins deux ans » et d’une phase finale au cours de laquelle les nouvelles lois entreront en vigueur.
La priorité aux ressortissants du Royaume-Uni
L’ambition première est de diminuer l’immigration et de donner la priorité aux ressortissants de Grande-Bretagne. Comme il est écrit dans le document: « Pour être considérée comme un atout pour le pays dans son ensemble, l’immigration ne devrait pas seulement bénéficier aux migrants eux-mêmes, mais aussi profiter financièrement aux résidents actuel ».Le système migratoire post-Brexit vise donc à réduire le nombre de migrants ressortissants de l’UE, mais aussi à imposer un seuil minimum pour leurs revenus. Le document prévoit aussi un durcissement des conditions de regroupement familial des nationaux provenant d’autres pays de l’UE. Le gouvernement en place compte aussi instaurer un système où il pourra refuser le droit d’entrée, ainsi que le droit au travail aux Européens. Les employeurs pourraient notamment être forcés d’engager des Britanniques pour certains emplois. Concernant les migrants européens peu qualifiés, le gouvernement compte aussi réduire leur nombre. Ceux-ci n’obtiendraient un permis de séjour que pour une durée maximale de deux ans, contre trois à cinq ans pour ceux exerçant des occupations hautement qualifiées.