Principaux renseignements
- Le gouvernement De Wever a légèrement revu à la baisse les perspectives économiques de la Belgique pour les années à venir.
- Comme les dépenses de défense dépendent du produit intérieur brut (PIB), les coûts visés sont également moins élevés qu’initialement prévu.
- Au total, cela représente une « économie » de 83 millions d’euros d’ici 2029.
Le gouvernement fédéral s’en est tenu à l’exigence stricte de l’OTAN de consacrer 2 pour cent du produit intérieur brut (PIB) à la défense. Notre pays ne voulait pas atteindre cet objectif – exigé depuis 10 ans – avant 2029, mais la pression exercée par les États-Unis a avancé l’échéance. En conséquence, le budget de la défense a augmenté de 3,9 milliards d’euros cette année, pour atteindre un total de près de 13 milliards d’euros.
Des prévisions revues à la baisse
Cette norme étant liée à la taille de l’économie, le budget absolu évolue avec le cycle économique. Les projections de croissance économique ayant été revues à la baisse, le montant réel nécessaire pour atteindre ces 2 pour cent diminue aussi automatiquement.
Étant donné que le PIB de notre pays augmentera dans les années à venir, April avait calculé que les 2 pour cent d’ici 2029 représenteraient 14,4 milliards d’euros. Ce calcul a donc été légèrement revu à la baisse, rapporte De Standaard. En conséquence, 83 millions d’euros de moins ont été prévus.
Jusqu’à 3,5 pour cent
Toutefois, cette « économie » limitée n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan. En effet, d’ici 2035, le budget de la défense de l’OTAN doit passer à 3,5 pour cent pour les dépenses de défense proprement dites et à 1,5 pour cent pour les questions connexes telles que l’infrastructure. Ces 3,5 pour cent représentent 11 milliards d’euros supplémentaires par an.
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