Principaux renseignements
- La Lettonie a achevé la construction d’une clôture de 280 km le long de sa frontière avec la Russie afin de renforcer la sécurité nationale.
- Le ministre letton de l’Intérieur a félicité le service national de garde-frontières pour son engagement dans la lutte contre les tentatives d’immigration illégale.
- Les plans futurs comprennent des améliorations telles que des chemins de patrouille et une technologie avancée pour créer un système moderne de garde-frontières.
La Lettonie a achevé la construction d’une clôture métallique de 280 kilomètres le long de sa frontière avec la Russie, dans le but de renforcer sa défense contre les menaces présumées. L’agence lettone de la propriété publique a annoncé l’achèvement de ce projet, soulignant que même les sections les plus difficiles de la frontière ont été sécurisées.
Le ministre letton de l’intérieur a salué cette réalisation comme un investissement important dans la sécurité nationale et comme un témoignage des efforts inlassables du service national des gardes-frontières dans la lutte contre les tentatives d’immigration illégale organisée.
Guerre hybride
L’action fait suite aux accusations portées par les États de l’UE et de l’OTAN à l’encontre de la Russie et du Belarus, qui auraient dirigé des migrants vers des frontières telles que celle de la Lettonie, dans le but de déstabiliser des nations démocratiques. À la lumière de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de ces tactiques de guerre hybride, la Lettonie, qui partage une frontière de 450 kilomètres avec la Russie, a augmenté ses investissements dans les mesures de sécurité frontalière.
Au-delà de la barrière physique, d’autres améliorations sont prévues pour 2026-2027, notamment des chemins de patrouille, des passerelles, des éléments d’ingénierie et des systèmes technologiques avancés. L’objectif est de créer ce que la Lettonie décrit comme « le garde-frontière le plus moderne sur le flanc oriental de l’Union européenne ». Les efforts de la Lettonie s’étendent également à sa frontière avec le Belarus. Une barrière de 173 kilomètres a été achevée l’année dernière, et les travaux se poursuivent sur l’infrastructure pour permettre le déplacement rapide des gardes-frontières. (fc)
Suivez également Business AM sur Google Actualités
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

