Principaux renseignements
- À partir du 1er janvier 2026, la zone à faibles émissions (LEZ) de Bruxelles interdira les véhicules ne répondant pas à la norme Euro 5 pour le diesel ou à la norme Euro 2 pour l’essence.
- Environ 7 pour cent des véhicules bruxellois, soit un total d’environ 225 000 par trimestre, seront concernés par cette interdiction.
- L’initiative LEZ prévoit un délai de grâce et des amendes pour les véhicules non conformes après trois mois, les phases suivantes renforçant encore les normes d’émission.
À partir du 1er janvier 2026, Bruxelles interdira les vieux véhicules diesel et à essence dans le cadre de son initiative de zone à faibles émissions (LEZ). Les véhicules ne répondant pas à la norme Euro 5 pour le diesel et à la norme Euro 2 pour l’essence ne pourront pas circuler dans la région. Cette mesure avait été initialement retardée par le Parlement bruxellois, mais elle a été rétablie à la suite d’un arrêt de la Cour constitutionnelle.
Impact sur les propriétaires de véhicules
Bruxelles Environnement, l’agence régionale pour l’environnement, estime qu’environ 7 pour cent des véhicules de la ville seront concernés, soit un total d’environ 225 000 véhicules par trimestre. Ce chiffre comprend environ 33 000 véhicules immatriculés à Bruxelles même. Afin de faciliter la transition pour les automobilistes, une période de grâce a débuté en septembre.
La mise en application commence par l’envoi de lettres d’avertissement aux propriétaires de véhicules non conformes. Les infractions subséquentes après trois mois donneront lieu à des amendes. Bruxelles Environnement a précisé qu’une seule amende sera émise par trimestre. La prochaine phase des restrictions de la LEZ est prévue pour 2028 et visera les véhicules diesel Euro 6 et les véhicules à essence Euro 3, ce qui renforcera encore les normes d’émissions à Bruxelles. (jv)
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