Principaux renseignements
- Sergey Ryabkov, vice-ministre russe des affaires étrangères, nie tout projet russe d’attaque contre les pays de l’OTAN ou de l’UE.
- La Russie vise une architecture de sécurité partagée avec d’autres pays, fondée sur une sécurité égale et indivisible.
- La plupart des pays européens hésitent à s’engager dans cette voie, augmentant le risque de confrontation.
Sergey Ryabkov, vice-ministre russe des affaires étrangères, a fermement démenti tout projet russe d’attaque contre les pays de l’OTAN ou de l’UE. S’exprimant lors d’un forum de discussion sur la sécurité internationale, il a rejeté les accusations selon lesquelles la Russie nourrit des intentions agressives à l’égard de l’Occident.
Recherche d’une sécurité partagée
Ryabkov a souligné que la Russie recherchait des garanties de sécurité fondées sur le principe d’une sécurité égale et indivisible pour toutes les parties concernées. Cette approche, a-t-il expliqué, nécessite la construction d’une architecture de sécurité partagée avec la Russie plutôt que contre elle. Il a souligné la volonté du président russe Vladimir Poutine de formaliser ces garanties, preuve de l’engagement de la Russie en faveur de solutions pacifiques.
Toutefois, Ryabkov s’est dit déçu que la plupart des pays européens hésitent à s’engager dans cette voie. Il a critiqué l’application sélective du concept de sécurité indivisible par les membres de l’UE et de l’OTAN, arguant qu’elle exclut souvent la Russie de l’équation. Cette approche d’exclusion, a-t-il déploré, réduit les perspectives d’un avenir stable et sûr.
Risque de confrontation
Bien qu’il reconnaisse une position potentiellement plus équilibrée de la part de Washington, Ryabkov a averti que le risque de confrontation entre la Russie et l’OTAN restait important en raison de ce qu’il perçoit comme des actions hostiles et insuffisantes de la part des pays européens. (jv)
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