Principaux renseignements
- Seulement deux équipes de sécurité maritime au sein de la Garde côtière américaine sont équipées pour des interceptions à haut risque, comme celle du pétrolier vénézuélien Bella 1.
- La traque des pétroliers sanctionnés au large du Venezuela impose une charge particulière à la Garde côtière, qui est principalement responsable de l’application des sanctions maritimes et de la saisie des navires sanctionnés.
- Malgré des succès récents, la Garde côtière fait face à d’importants défis en matière de ressources, notamment des pénuries de personnel et d’équipement, limitant sa capacité à exécuter efficacement sa liste croissante de responsabilités.
La Garde côtière américaine attend des renforts avant de tenter de saisir le pétrolier vénézuélien Bella 1, qui n’a pas pu être intercepté depuis dimanche, rapporte Reuters. Cette opération illustre les ressources limitées dont dispose la Garde côtière, au regard de l’ambition de l’administration Trump d’intercepter les pétroliers sanctionnés au large du Venezuela.
Bella 1
Seules deux équipes spécialisées de sécurité maritime au sein de Garde côtière sont équipées pour des opérations à haut risque, pouvant nécessiter un abseil depuis des hélicoptères. La traque du Bella 1 souligne la pression que de telles missions exercent sur l’agence.
Alors que la marine américaine se concentre principalement sur les opérations militaires, la Garde côtière a le pouvoir de faire respecter la loi et de saisir les navires sanctionnés. Cette distinction illustre le fardeau unique qui pèse sur la Garde côtière dans l’exécution de cette politique.
Bien que des renforts soient en route, la décision d’arraisonner et de saisir le Bella 1 reste incertaine. La Maison Blanche maintient son engagement à perturber les tentatives du Venezuela d’échapper aux sanctions par le biais d’activités maritimes illicites.
Ressources limitées
Les récentes saisies réussies de pétroliers sanctionnés près du Venezuela démontrent les capacités de l’agence, mais mettent également en évidence ses contraintes en matière de ressources.
Bien qu’ils fassent partie des forces armées américaines, les garde-côtes opèrent sous l’égide du ministère de la sécurité intérieure et sont confrontés à des problèmes de ressources importants par rapport à d’autres branches de l’armée.
Alors que les États-Unis ont déployé une formidable force navale dans les Caraïbes, notamment un porte-avions et des avions de chasse, les garde-côtes sont confrontés à une pénurie de personnel et d’équipement. L’amiral Kevin Lunday, chef des garde-côtes, a souligné à plusieurs reprises le besoin urgent de financement et de ressources supplémentaires.
Financement
Le budget serré et l’infrastructure obsolète de la Garde côtière limitent sa capacité à remplir efficacement une liste croissante de responsabilités, y compris les opérations de recherche et de sauvetage et la lutte contre les stupéfiants.
Malgré ces difficultés, la Garde côtière reste déterminée à remplir ses missions, comme en témoignent les récentes saisies de drogue à grande échelle dans le Pacifique oriental. L’agence continue de plaider en faveur d’un financement accru pour résoudre sa crise de préparation et garantir sa capacité à répondre aux demandes futures. (jv)
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