Principaux renseignements
- Les garde-côtes américains ont saisi un pétrolier transportant du pétrole brut vénézuélien à destination de la Chine.
- Le Venezuela dépend des exportations de pétrole vers la Chine pour une part importante de ses importations.
- La Chine et le Venezuela ont tous deux condamné la saisie, la considérant comme une violation du droit international et un acte de piraterie.
La Chine a fermement condamné la saisie de navires par les États-Unis, estimant qu’il s’agissait d’une violation du droit international. Cela fait suite à un incident récent au cours duquel les garde-côtes américains ont intercepté un pétrolier près du Venezuela, l’empêchant de se rendre en Chine. Le pétrolier, baptisé Centuries, transportait du pétrole brut vénézuélien et avait prétendument maquillé son identité.
Incidence économique sur le Venezuela
Le Venezuela, l’un des principaux fournisseurs de pétrole de la Chine, dépend de ces exportations pour environ 4 pour cent de ses importations totales. Un porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a exprimé son opposition à toute action qui porte atteinte aux principes de la Charte des Nations unies et à la souveraineté nationale. Il a souligné le droit du Venezuela à s’engager dans des collaborations mutuellement bénéfiques avec d’autres pays et a appelé la communauté internationale à soutenir la position du Venezuela.
Les Etats-unis s’expliquent
L’interception américaine, selon un porte-parole de la Maison Blanche, visait un « navire sous faux pavillon » transportant du pétrole sanctionné dans le cadre de la flotte clandestine vénézuélienne. Cette action fait suite à la récente déclaration du président Trump d’un blocus sur tous les pétroliers sanctionnés entrant ou sortant des eaux vénézuéliennes.
Le Venezuela a dénoncé l’interception comme un acte de « piraterie internationale », tandis que la Chine a réitéré sa position contre les sanctions unilatérales dépourvues de base juridique et d’autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies. Le pétrolier intercepté, Centuries, était lié à Satau Tijana Oil Trading, l’un des nombreux intermédiaires facilitant les ventes de pétrole vénézuélien à des raffineries chinoises indépendantes. (uv)
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