Principaux renseignements
- Le prix de l’or devrait atteindre une moyenne de 4 600 dollars l’once au cours du premier semestre 2026.
- Les analystes prévoient que l’or surpassera l’argent l’année prochaine en raison de son statut de valeur refuge et de son attrait en tant qu’actif de diversification.
- Des facteurs macroéconomiques tels que la baisse des taux d’intérêt et la dédollarisation potentielle devraient stimuler la croissance continue de l’or.
Les métaux précieux devraient connaître une nouvelle croissance en 2026, selon les analystes de BMO Marchés des capitaux. Alors que l’or et l’argent ont déjà enregistré des gains impressionnants cette année, la banque prévoit une poursuite de la dynamique haussière pour les deux métaux.
Prévision pour l’or
BMO prévoit que l’or atteindra son prix maximum au cours du premier semestre 2026, avec une moyenne de 4 600 dollars l’once. Cela représente une augmentation de 5 pour cent par rapport à leur estimation précédente et un prix annuel moyen d’environ 4 550 dollars l’once, soit une hausse de 3 pour cent par rapport aux prévisions précédentes.
Bien que BMO reste optimiste sur l’ensemble du secteur des métaux précieux, elle estime que l’or surpassera l’argent en 2026. La banque prévoit que le prix de l’argent culminera à environ 60 dollars l’once au quatrième trimestre, avec un prix moyen de 56,30 dollars l’once sur l’année. Cette révision à la hausse intervient alors que l’argent se négocie actuellement au-dessus de 65 dollars l’once.
Intérêt accru pour l’argent
Les analystes attribuent l’intérêt accru pour l’argent à son statut de « minéral critique », ainsi qu’au fait que les investisseurs cherchent à se protéger des craintes de dépréciation. Cependant, ils expriment une certaine prudence quant au potentiel de surachat de l’argent et du platine par rapport à l’or.
BMO cite plusieurs facteurs macroéconomiques pour étayer ses perspectives haussières sur l’or. La baisse des taux d’intérêt prévue pour l’année prochaine devrait affaiblir le dollar américain, qui reste vulnérable en raison de l’augmentation des niveaux d’endettement dans le monde. Les analystes soulignent la résilience de l’or après la liquidation d’octobre, en insistant sur son attrait durable en tant que valeur refuge et actif de diversification. Ils estiment que l’or entre dans une nouvelle ère marquée par la « dédollarisation », à la fois pour des raisons géopolitiques (comme la Russie qui cherche à réduire son exposition au dollar américain) et pour se prémunir contre les craintes de dépréciation monétaire (liées à l’augmentation de la dette souveraine). (fc)
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