Principaux renseignements
- Les législateurs français n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur le budget de l’État 2026, ce qui signifie qu’il ne sera pas approuvé avant la fin de l’année.
- Le gouvernement prévoit d’introduire une législation d’urgence prolongeant le budget 2025 jusqu’à la nouvelle année en tant que solution temporaire.
- Selon le gouverneur de la Banque de France, le recours à cette prolongation pourrait entraîner un déficit supérieur à 5 pour cent du PIB et mettre la France en danger.
Les législateurs français n’ont pas réussi à trouver un accord sur le budget de l’État 2026 lors d’une commission mixte paritaire. Cet échec signifie que la France n’aura pas de nouveau budget approuvé d’ici la fin de l’année.
Rupture des discussions
Les désaccords entre les législateurs étaient si importants que les discussions au sein de la commission, composée de sept sénateurs et sept députés, ont été interrompues en moins d’une heure. Philippe Juvin, rapporteur du budget au Sénat, a confirmé l’absence de consensus sur une version acceptable pour les deux chambres.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu a regretté que le Parlement ne puisse pas voter le budget avant le 31 décembre 2025. Il a attribué cet échec au manque de coopération des parlementaires et a annoncé son intention de rencontrer les dirigeants politiques à partir de lundi pour discuter de la manière de protéger les citoyens français et de trouver une solution.
Prolongation temporaire du budget
En raison de l’impasse, le gouvernement devrait proposer une législation d’urgence pour prolonger temporairement le budget 2025 jusqu’à la nouvelle année. Cette mesure permettrait à l’État de poursuivre des fonctions essentielles telles que la collecte des impôts et le paiement des fonctionnaires après le 1er janvier. Cependant, elle est considérée comme une solution à court terme avec des conséquences négatives potentielles.
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a averti que le recours à une législation d’urgence conduirait à un déficit « beaucoup plus élevé que souhaité » Il a souligné qu’une telle mesure n’inclurait pas les réductions de dépenses nécessaires ni ne permettrait des augmentations cruciales, telles que celles nécessaires pour la défense. Villeroy a averti que le dépassement d’un ratio déficit/PIB de 5 pour cent mettrait la France en danger.
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(ns)

