Principaux renseignements
- L’expérience de Facebook limite le partage de liens pour certains utilisateurs à moins qu’ils ne paient un abonnement mensuel.
- Cette mesure témoigne des efforts déployés par Meta pour monétiser la distribution de contenu et la génération de trafic sur ses plateformes.
Facebook expérimente actuellement un nouveau modèle d’abonnement qui limite le nombre de liens que les utilisateurs peuvent partager dans leurs publications. Le test, qui est mené au Royaume-Uni et aux États-Unis, limite certains utilisateurs à deux liens par mois, à moins qu’ils ne s’abonnent pour 9,99 livres sterling. Meta, la société mère de Facebook, considère qu’il s’agit d’une exploration visant à déterminer si le fait de permettre un partage accru de liens apporte une valeur ajoutée aux abonnés.
Liens externes
L’expert en médias sociaux Matt Navarra suggère que cette initiative représente la tentative de Meta de monétiser davantage d’aspects de ses plates-formes. Il souligne que Meta fait déjà payer des fonctions telles que la vérification et l’assistance améliorée, et semble maintenant étendre l’accès payant à la distribution de contenu et à la capacité de diriger les utilisateurs vers des sites Web externes.
Navarra lui-même a récemment été informé du test de Facebook, apprenant qu’il ne pourrait plus partager que deux liens par mois à partir du 16 décembre. Il estime que cela envoie un message clair aux créateurs et aux entreprises : l’utilisation de Facebook à des fins de croissance ou de génération de trafic a désormais un prix.
Tendance générale
Cette tendance à l’accès payant sur les plateformes de médias sociaux n’est pas nouvelle. LinkedIn encourage depuis longtemps les utilisateurs à s’authentifier pour bénéficier de fonctionnalités et d’un engagement accrus. L’acquisition de Twitter par Elon Musk en 2022 a conduit à une refonte controversée du système de vérification, où les coches bleues sont réservées aux abonnés payants qui bénéficient d’une visibilité accrue dans les réponses et le flux « Pour vous ».
Meta a emboîté le pas avec son propre programme de vérification payant peu de temps après. Bien que cette approche ait suscité des critiques, notamment une amende de 120 millions d’euros infligée par l’Union européenne à X, elle met en évidence la tendance croissante à la monétisation de fonctionnalités auparavant considérées comme gratuites.
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