Principaux renseignements
- Le Parlement européen a approuvé un plan visant à mettre fin à la dépendance au gaz russe d’ici la fin de 2027.
- Cette décision fait suite à un accord antérieur de l’Union européenne visant à rompre les liens énergétiques avec la Russie.
- Le processus d’élimination progressive impliquera l’arrêt des importations de gaz naturel liquéfié russe d’ici à la fin de 2026 et de gazoduc d’ici à la fin septembre 2027.
Le Parlement européen a apporté son soutien à un plan qui vise à éliminer la dépendance au gaz russe d’ici à la fin de 2027. Cette décision fait suite à un accord conclu au début du mois par l’Union européenne, qui s’est engagée à rompre ses liens énergétiques avec la Russie en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.
Le vote a reflété un fort soutien à la mesure, avec 500 législateurs votant en faveur de la mesure et seulement 120 s’y opposant. Trente-deux autres se sont abstenus. L’approbation formelle des ministres de l’UE est attendue au début de l’année prochaine, une étape largement considérée comme une formalité.
Élimination progressive de l’énergie russe
Le processus d’élimination progressive impliquera l’arrêt des importations de gaz naturel liquéfié russe d’ici à la fin de 2026 et de gazoduc d’ici à la fin septembre 2027. Il s’agit d’une réduction significative par rapport aux niveaux d’avant l’invasion, lorsque la Russie fournissait près de la moitié des besoins en gaz de l’UE. Actuellement, la Russie représente environ 12 pour cent des importations de gaz de l’UE. Plusieurs pays, dont la Hongrie, la France et la Belgique, continuent de recevoir des livraisons de gaz russe.
Pour l’avenir, la Commission européenne a fait part de son intention d’introduire au début de l’année 2026 une législation axée sur l’élimination progressive des importations de pétrole russe. (uv)
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