Principaux renseignements
- Trade Republic a obtenu un financement secondaire de 1,2 milliard d’euros, ce qui valorise l’entreprise à 12,5 milliards d’euros et en fait la start-up la plus précieuse d’Allemagne.
- L’investissement a attiré à la fois des investisseurs nouveaux et existants, y compris des familles importantes comme les Agnellis et les Arnaults.
- Trade Republic vise à combler le déficit croissant des pensions en Europe en offrant des options d’investissement accessibles et en encourageant l’investissement de détail.
Trade Republic, une start-up allemande visant à combler le déficit des retraites en Europe, a obtenu un financement secondaire de 1,2 milliard d’euros. Cette opération valorise l’entreprise à un montant impressionnant de 12,5 milliards d’euros, ce qui en fait la start-up la plus valorisée d’Allemagne.
Mélange d’investisseurs nouveaux et existants
L’investissement a attiré à la fois des investisseurs existants tels que Founders Fund et Sequoia, ainsi que de nouveaux acteurs tels que Wellington Management et Fidelity Management & Research Company. Des familles éminentes ont également rejoint les rangs : les Agnellis, connus pour leur empire automobile, et les Arnault, réputés pour leurs marques de luxe.
Le succès de Trade Republic intervient après trois années consécutives de rentabilité. La société a déjà levé plus d’un milliard d’euros de capital primaire et a reçu une licence bancaire complète de la Banque centrale européenne (BCE) en 2023. Ses services se sont étendus à la France, à l’Italie, à l’Espagne, aux Pays-Bas et à l’Autriche. Trade Republic a également élargi son offre en proposant des comptes pour enfants et de nouvelles classes d’actifs comme les marchés privés, les titres à revenu fixe et un portefeuille de cryptomonnaies.
Réduire le déficit des retraites en Europe
Le cofondateur de la société, Christian Hecker, souligne l’importance de sa mission face à la pression croissante exercée sur les systèmes de retraite publics. Il souligne la tendance croissante de l’investissement de détail en Europe, notamment sous l’impulsion d’initiatives gouvernementales visant à encourager l’actionnariat privé. (uv)
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