Principaux renseignements
- La formation du gouvernement bruxellois est à nouveau au point mort.
- Groen, ainsi que la plupart des autres partis, ont rejeté une proposition du MR visant à former un gouvernement intérimaire.
- Yvan Verougstraete (Les Engagés), souhaite diriger une éventuelle coalition de centre-gauche, qui aurait besoin du soutien des partis néerlandophones et des députés indépendants.
La formation d’un gouvernement à Bruxelles est à nouveau au point mort après le nouvel échec de Georges-Louis Bouchez (MR). Alors que le PS, Les Engagés, Ecolo et Défi ont exploré une coalition de centre-gauche, les progrès concrets restent insaisissables en raison de leur représentation limitée en sièges du côté francophone.
Échec du gouvernement intérimaire
Le leader des Engagés, Yvan Verougstraete, a d’abord exprimé sa volonté de poursuivre cette voie de centre-gauche, mais a fixé un délai de dix jours au MR (Mouvement Réformateur) pour proposer des solutions alternatives.
La suggestion du MR d’un gouvernement intérimaire a été accueillie avec scepticisme et finalement rejetée par la plupart des partis, y compris Groen. Elke Van den Brandt, chef de file de Groen Bruxelles, a insisté sur la nécessité de conclure des accords politiques avant de former un gouvernement, citant l’échec des précédentes négociations budgétaires comme une raison de prudence.
Recherche d’alternatives
Le MR n’ayant pas réussi à obtenir un soutien pour son idée de gouvernement intérimaire, l’attention se tourne vers Verougstraete et la voie du centre-gauche. Bien que mathématiquement difficile, cette option reste une possibilité avec le soutien potentiel des partis néerlandophones et des membres indépendants du parlement.
Van den Brandt souligne l’importance pour Verougstraete de prendre la tête de cette initiative, étant donné l’absence de veto des Engagés face à une majorité néerlandophone. Cette position vise à convaincre l’Open Vld et le cd&v de rejoindre la coalition de centre-gauche.
Majorité néerlandophone
L’option la plus logique pour une majorité néerlandophone implique Groen, l’Open Vld, Vooruit et le cd&v. Cependant, Frédéric De Gucht, leader de l’Open Vld, a donné la priorité à sa coalition de rêve avec la N-VA plutôt que de collaborer avec le cd&v.
Bien que l’Open Vld ait participé aux discussions budgétaires sans la N-VA, visant à réduire le déficit d’un milliard d’euros, sa participation à une coalition de centre-gauche reste incertaine.
Hésitation de DéFI
L’appétit de DéFI pour une alliance de centre-gauche est également tiède, potentiellement en raison des préoccupations concernant le rôle de Team Fouad Ahidar. Van den Brandt s’est abstenu d’aborder cet aspect lors de récentes conversations avec des partis néerlandophones.
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