Le député MR Michel De Maegd s’exprime à nouveau contre le président Bouchez, mais n’a pas l’intention de quitter le parti

Dans une récente interview accordée à RTL Info, le député MR Michel De Maegd a mis fin aux rumeurs concernant un éventuel transfert politique. Bien qu’il se profile de plus en plus souvent comme le critique interne du président Georges-Louis Bouchez, De Maegd souligne qu’il n’a absolument pas l’intention de quitter les libéraux francophones pour rejoindre Les Engagés. Il souhaite au contraire préserver le parti d’un glissement vers la droite.


Principaux renseignements

  • Le député MR très populaire Michel De Maegd s’est à nouveau prononcé contre le président Georges-Louis Bouchez.
  • De Maegd se dit préoccupé par le fait que le MR se rapproche de plus en plus de l’extrême droite.
  • Pourtant, De Maegd n’a pas l’intention de quitter les libéraux.

De Maegd, qui reste une figure connue dans le sud du pays en raison de son passé de journaliste de télévision, est considéré comme un poids lourd électoral. En juin dernier, il a encore prouvé sa valeur en tant que machine à voix pour le MR. Il n’est toutefois un secret pour personne que le député et le président de son parti sont régulièrement en désaccord.

De Maegd contre Bouchez

Les tensions entre De Maegd et Bouchez ne datent pas d’hier. Au cours des derniers mois, plusieurs incidents ont opposé les deux hommes. L’été dernier, De Maegd s’est notamment distingué en plaidant pour la reconnaissance de la Palestine, un dossier sur lequel Bouchez a mis un frein vigoureux.

Récemment, Michel De Maegd s’est fait entendre après les déclarations controversées du président au sujet de la crèche de Noël à Bruxelles. En outre, l’ancien présentateur de journal télévisé se profile comme un fervent défenseur de la coopération au développement, un thème que Bouchez remet régulièrement en question.

Extrême droite

Malgré ces nombreux désaccords, Michel De Maegd n’a pas l’intention de quitter le MR. « Je reste pour éviter que nous ne glissions vers l’extrême droite », déclare-t-il avec combativité. Il souligne l’arrivée de jeunes politiciens issus de l’extrême droite et dénonce le comportement des dirigeants du parti sur les réseaux sociaux, comme le retweet par Bouchez de messages appelant à « exterminer » les antifascistes. La position du chef de cabinet de Bouchez, Aernoudt, l’inquiète également. Aernoudt s’est en effet déclaré à plusieurs reprises opposé au cordon sanitaire.

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