Principaux renseignements
- Le ministre de l’Énergie du Qatar prévoit que l’UE aura résolu les problèmes liés à ses lois sur la durabilité d’ici la fin de l’année.
- La demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait atteindre 600 à 700 millions de tonnes par an d’ici 2035, en partie grâce à l’essor de l’IA.
- Le projet d’expansion du champ nord de QatarEnergy vise à augmenter considérablement la production de GNL, pour atteindre 126 millions de tonnes métriques par an d’ici 2027.
Le ministre qatari de l’Énergie, Saad al-Kaabi, reste optimiste quant à la capacité de l’Union européenne à rassurer les entreprises d’ici la fin de l’année au sujet de sa législation en matière de durabilité. Le différend porte sur la directive relative à la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises (CDDD), qui prévoit des amendes élevées pour les entreprises qui enfreignent les règles. Le Qatar a exprimé son mécontentement à l’égard de cette directive et a même menacé d’interrompre l’approvisionnement en gaz.
Demande future en gaz
Malgré ces tensions, Kaabi reste confiant quant à l’avenir de la demande mondiale de gaz. Il souligne que l’augmentation des besoins en énergie induite par les progrès de l’intelligence artificielle est un facteur clé. Il prévoit que la demande de gaz naturel liquéfié (GNL) atteindra 600 à 700 millions de tonnes par an d’ici 2035.
Le projet d’extension du North Field de QatarEnergy devrait augmenter considérablement la production de GNL pour atteindre 126 millions de tonnes par an en 2027. Cela représente une augmentation de 85 pour cent par rapport à la production actuelle de la société, qui est de 77 millions de tonnes par an. En outre, la première phase de la coentreprise Golden Pass LNG avec ExxonMobil au Texas devrait être opérationnelle d’ici le premier trimestre 2026.
Prix optimaux du pétrole
Kaabi estime que des prix du pétrole compris entre 70 et 80 dollars (60 et 69 euros) le baril permettraient aux entreprises de générer suffisamment de revenus pour investir dans les besoins énergétiques futurs. Il a toutefois averti que des prix supérieurs à 90 dollars (77 euros) le baril seraient préjudiciables. Il s’est également inquiété de la surabondance du développement immobilier dans la région du Golfe, évoquant la possibilité d’une bulle immobilière.
Suivez également Business AM sur Google Actualités
Si vous souhaitez accéder à tous les articles, abonnez-vous ici!

