Principaux renseignements
- La Russie impose des inspections sous-marines obligatoires à tous les navires étrangers entrant dans ses eaux territoriales, après une série d’explosions survenues sur des pétroliers.
- Le Service fédéral de sécurité (FSB) contrôle désormais l’accès aux ports russes et peut exiger ces inspections dans le cadre du processus d’évaluation.
- Les opérateurs portuaires sont chargés de coordonner les inspections, qui ont été étendues des ports du nord-ouest à la mer d’Azov et au bassin de la mer Noire.
Après une série d’explosions de pétroliers dans les ports russes, la Russie a mis en place des protocoles de sécurité plus stricts pour les navires étrangers entrant dans ses eaux, rapporte The Moscow Times. Un décret gouvernemental récent impose des inspections sous-marines de tous les navires étrangers afin de détecter des explosifs et autres objets suspects.
Mesures de sécurité renforcées
Cette nouvelle mesure vient compléter un décret présidentiel antérieur qui oblige les navires étrangers à demander l’autorisation du Service fédéral de sécurité (FSB) avant d’entrer dans les ports russes. Les capitaines de port doivent désormais informer le FSB de l’historique portuaire récent du navire dans l’heure qui suit la réception d’une demande. Le FSB dispose de 48 heures pour accorder ou refuser l’accès et peut exiger une inspection sous-marine dans le cadre de son évaluation.
Les exploitants portuaires sont chargés de coordonner ces inspections, qui doivent être effectuées à l’aide de plongeurs et d’équipements spécialisés. Les armateurs peuvent être invités à rembourser les frais correspondants, qui s’élèvent en moyenne à environ 300 000 roubles (3 322 euros). Dans certains ports, les coûts ont atteint jusqu’à 1 million de roubles (11 075 euros) en raison d’une pénurie de plongeurs qualifiés et d’équipements, en particulier en Extrême-Orient.
Explosifs
La détection des explosifs est confiée au personnel militaire ou de sécurité. Alors que ces inspections ont été effectuées pour la première fois cet été dans la plupart des ports du nord-ouest, elles sont désormais étendues aux ports du bassin Azov-Mer Noire.
Les préoccupations liées aux activités hivernales, en particulier la formation de glace, restent un défi majeur pour les exploitants portuaires et les représentants de l’industrie. (jv)
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